Dans la capitale algérienne, un drame est venu troubler le quotidien de nombreux habitants en ce début de journée du 19 avril 2025. Un homme a trouvé la mort dans un accident de la route qui s’est produit sur l’autoroute nord, en direction d’Alger – Cinq Maisons, dans la commune de Mohammadia, relevant de la daïra de Dar El Beïda, wilaya d’Alger. Un incident brutal et soudain, qui a plongé un quartier animé dans une stupeur douloureuse.
L’accident s’est produit tôt le matin, à une heure où la circulation commence à se densifier, entre les trajets domicile-travail et les premières activités de la journée. D’après les informations communiquées par les services de la protection civile, le drame s’est déroulé lorsqu’un piéton a été violemment percuté par un véhicule circulant sur l’autoroute nord. La victime, un homme dont l’identité n’a pas été immédiatement révélée, n’a pas survécu à l’impact.
Les agents de la protection civile, dépêchés en urgence sur les lieux, n’ont pu que constater le décès du piéton. Son corps a été immédiatement transféré vers le service de médecine légale de l’hôpital local, où il a été pris en charge par les équipes médicales de garde. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances précises de l’accident, notamment la vitesse du véhicule impliqué, la visibilité au moment des faits, ou encore l’emplacement exact où se trouvait le piéton sur cette portion d’autoroute, généralement interdite à la circulation à pied.
Ce type d’accident rappelle cruellement la dangerosité des voies rapides, en particulier lorsqu’elles traversent ou bordent des zones densément peuplées comme celles de Mohammadia. De nombreux habitants de cette commune doivent quotidiennement composer avec les risques liés à l’infrastructure routière, souvent inadaptée aux déplacements piétons malgré la proximité d’importants axes de circulation. La commune de Mohammadia, connue pour sa densité de population et la diversité de ses quartiers, se retrouve régulièrement confrontée à des situations où la cohabitation entre véhicules et piétons pose problème.
La daïra de Dar El Beïda, dont dépend Mohammadia, avait déjà été le théâtre d’incidents similaires dans le passé. Les autorités locales ont souvent alerté sur le manque de passerelles piétonnes et de dispositifs de sécurité sur les grandes artères, en particulier les tronçons autoroutiers qui traversent certains quartiers résidentiels. Bien que certaines initiatives aient été envisagées pour améliorer la sécurité, elles restent souvent limitées par des contraintes budgétaires ou des lenteurs administratives.
L’émotion est vive dans le voisinage. Les habitants qui ont assisté à la scène ou qui ont été informés de la tragédie témoignent d’un sentiment de choc profond. Plusieurs d’entre eux expriment leur inquiétude face à la recrudescence des accidents de ce genre. Le souvenir d’un autre accident survenu il y a quelques mois dans une zone proche reste également dans les esprits, accentuant le malaise général autour des questions de sécurité routière dans cette partie d’Alger.
Alors que les autorités poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame, l’événement relance le débat sur la sécurité des piétons dans les grandes villes algériennes. Il met en évidence le besoin urgent d’une politique plus rigoureuse en matière d’infrastructures urbaines et de protection des personnes en déplacement à pied, notamment dans les zones urbaines densément peuplées.
En attendant les conclusions de l’enquête, une famille endeuillée pleure la perte d’un proche, et une ville entière, à savoir Alger, prend conscience, une fois de plus, de la fragilité de la vie face aux dangers de la route. Le drame d’aujourd’hui vient allonger la liste, déjà bien trop longue, des victimes de la circulation routière dans le pays.
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