Un joueur « 100% Algérien » dit NON à l’équipe d’Algérie : la FAF rompt le silence 

Un coup de tonnerre secoue le football algérien. Mohamed Omar Rafik, jeune talent issu de l’Académie de la Fédération Algérienne de Football (FAF), a fait un choix radical : tourner définitivement le dos à l’équipe d’Algérie. La nouvelle, d’abord relayée par certains médias spécialisés, a été confirmée par la FAF elle-même dans un communiqué officiel. Un départ qui suscite incompréhension et interrogations, tant le joueur était perçu comme une pépite promise à un avenir brillant sous le maillot des Fennecs.

La décision de Rafik n’est pas anodine. Formé en Algérie, il a gravi les échelons des sélections de jeunes avant d’intégrer le circuit professionnel. Son engagement avec Al Shamal Sports Club au Qatar lui a offert une nouvelle dimension, mais personne ne s’attendait à ce qu’il renonce à son parcours international avec l’Algérie. La FAF, qui a pris acte de son choix, n’a pas caché sa surprise face à cette décision soudaine. Dans son communiqué, l’instance a exprimé ses regrets tout en rappelant que la sélection nationale demeure une fierté et un honneur pour ceux qui veulent la défendre.

Le joueur, quant à lui, n’a pas encore pris la parole publiquement, se contentant d’un courrier officiel transmis via son club qatari. Les raisons exactes de son retrait restent floues. Fatigue mentale, pression extérieure ou projet de carrière ailleurs ? Les spéculations vont bon train. Certains observateurs estiment qu’il pourrait envisager une naturalisation pour une autre sélection, une hypothèse qui divise déjà les supporters algériens. D’autres y voient une décision dictée par des considérations strictement personnelles ou contractuelles.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Sur les réseaux sociaux, les supporters expriment un mélange de déception et d’incompréhension. « Un joueur formé en Algérie qui rejette son pays, c’est un manque de respect », s’indigne un internaute. D’autres, plus nuancés, rappellent que chaque joueur a le droit de choisir son destin sans être jugé. Mais dans un contexte où l’attachement au maillot vert est un sujet sensible, le choix de Rafik ne passe pas inaperçu.

Cette affaire soulève une question plus large sur l’engagement des binationaux et des joueurs formés localement envers l’équipe d’Algérie. Alors que la FAF a multiplié les efforts ces dernières années pour convaincre des talents issus de la diaspora de rejoindre les Verts, voir un joueur purement algérien prendre une telle décision interpelle. Faut-il revoir la politique de gestion des jeunes talents ? L’Académie de la FAF peut-elle garantir un engagement à long terme de ses meilleurs éléments ?

Pour l’instant, la FAF semble vouloir tourner la page rapidement. Son communiqué laisse entendre qu’aucun passe-droit ne sera accordé et que la porte restera ouverte uniquement à ceux qui veulent défendre le drapeau algérien avec fierté. Mais cette affaire risque de laisser des traces. D’autant que Mohamed Omar Rafik, encore jeune, pourrait revenir sur sa décision à l’avenir. Le football étant un univers imprévisible, il n’est pas exclu qu’un jour, les chemins du joueur et de la sélection nationale se recroisent.

En attendant, la FAF doit désormais composer sans lui et se concentrer sur les prochaines échéances. L’Algérie regorge de talents et, malgré cette défection, l’équipe nationale d’Algérie continuera d’avancer avec ceux qui ont la volonté d’écrire l’histoire en vert et blanc.