Un nouveau produit fait des ravages en Algérie : un appel pressant lancé aux parents

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L’association algérienne de protection du consommateur et de son environnement (APOCE) a récemment lancé une mise en garde publique après avoir repéré un produit considéré comme potentiellement nuisible à l’éducation et à la moralité des enfants. Ce produit, une montre destinée au jeune public, est actuellement disponible dans plusieurs marchés à travers le pays. La gravité de l’affaire a poussé Mustapha Zebdi, président de l’APOCE, à s’exprimer directement sur sa page Facebook afin d’alerter les parents et les responsables concernés en Algérie.

Dans son message, Zebdi ne mâche pas ses mots : « Une montre pour enfants vendue sur nos marchés enseigne la débauche ‼ (inscriptions en arabe et en français) ». Cette déclaration, à la fois directe et choquante, reflète le degré de préoccupation que suscite ce produit au sein de l’organisation. Selon les informations communiquées, cette montre contiendrait des messages ou fonctionnalités inappropriés, susceptibles de nuire aux valeurs éducatives que les parents s’efforcent de transmettre à leurs enfants. L’accusation est lourde, d’autant plus qu’elle concerne un objet du quotidien que beaucoup de familles pourraient acheter sans soupçonner son contenu.

Zebdi a également profité de son intervention pour adresser un appel pressant aux parents en Algérie. Il les invite à redoubler de vigilance lorsqu’ils achètent des objets à destination de leurs enfants, et les encourage à signaler toute découverte de ce genre via le numéro dédié de l’APOCE, le 3311. Ce canal de communication, spécialement mis en place pour traiter les signalements de consommateurs, devrait permettre à l’organisation de réagir rapidement et de centraliser les cas rapportés à travers le pays. Cette mobilisation citoyenne est essentielle pour limiter la diffusion de ce type de produit jugé dangereux.

Dans sa publication, Zebdi ne s’arrête pas là. Il pose une question qui interpelle directement les acteurs de la chaîne d’importation et de distribution : « Comment un importateur peut-il ne pas prendre connaissance des détails du service avant de découvrir une telle catastrophe… ou bien est-ce que son seul souci est d’acheter et vendre ? ». Par cette interrogation, il met en cause le manque de contrôle et d’éthique commerciale de certains opérateurs économiques, qui semblent privilégier la rentabilité au détriment de la sécurité et de l’éducation des enfants. Cette critique souligne l’urgence d’une réglementation plus rigoureuse en matière d’importation de produits destinés au jeune public, notamment ceux qui contiennent des contenus textuels ou interactifs.

Face à cette situation préoccupante, Zebdi a conclu son message en annonçant que l’APOCE allait saisir les services de contrôle compétents afin de provoquer une intervention rapide et ciblée. Il s’agit d’une démarche formelle visant à interpeller les autorités sur l’importance de vérifier les produits présents sur le marché, en particulier ceux destinés aux enfants. Cette action devrait également permettre d’identifier les circuits de distribution de la montre incriminée, et potentiellement de retirer le produit des étals si les soupçons se confirment.

L’affaire révèle une problématique plus large, celle de la protection du consommateur face à des produits dont le contenu échappe souvent à une inspection rigoureuse. Elle met aussi en lumière le rôle crucial des associations de consommateurs, qui, à travers des signalements comme celui-ci, jouent un rôle de sentinelle dans un contexte de mondialisation où les flux de marchandises sont de plus en plus difficiles à contrôler. Le cas de cette montre n’est peut-être que la partie émergée de l’iceberg, mais il rappelle la nécessité pour tous les parents, commerçants et institutions de rester attentif aux objets qui accompagnent le quotidien des enfants en Algérie.

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