Un nouveau séisme d’une magnitude de 4 a été enregistré en Algérie, provoquant une inquiétude grandissante parmi les habitants des régions touchées. Cette secousse, qui a eu lieu le jeudi 20 mars 2025 à 09 h 53, a été localisée à 9 km au nord-ouest de Mihoub, dans la wilaya de Médéa. Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) a confirmé cette information dans un communiqué officiel, soulignant qu’il s’agit d’une réplique du séisme de magnitude 5.1 qui avait secoué la même région deux jours auparavant.
La localité de Mihoub, située à environ 80 km au sud d’Alger, semble être le point focal de cette activité sismique récente. Les secousses de mardi avaient été ressenties jusqu’à six wilayas avoisinantes, dont Alger, Médéa, Tizi-Ouzou et Boumerdes. Ce nouveau séisme vient rappeler aux habitants de ces régions d’Algérie la fragilité de leur environnement face aux caprices de la nature.
Mercredi déjà, une première réplique de magnitude 3.2 avait été enregistrée dans la même zone, confirmant une activité sismique persistante. Ces répliques, bien que d’intensité moindre par rapport au tremblement initial, peuvent provoquer une panique parmi la population, notamment en raison du risque potentiel de nouvelles secousses plus violentes.
Heureusement, aucun bilan humain ni matériel n’a été rapporté jusqu’à présent, suite à ce nouveau séisme ayant secoué l’Algérie. La Protection civile a réagi rapidement en envoyant des équipes sur le terrain afin d’évaluer la situation et rassurer les habitants. Toutefois, les autorités rappellent l’importance de la vigilance et des gestes à adopter en cas de nouvelle secousse.
L’Algérie, située sur la zone de convergence entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, est régulièrement sujette à des activités sismiques. Des experts du CRAAG rappellent que le pays a connu plusieurs tremblements de terre majeurs au fil des années, dont celui de Boumerdes en 2003, qui avait causé de lourdes pertes humaines et matérielles. Cette sensibilisation vise à encourager les citoyens à adopter des comportements préventifs et à se familiariser avec les mesures de sécurité en cas de séisme.
Les habitants des régions touchées expriment des sentiments partagés entre inquiétude et résilience. Certains rapportent avoir ressenti la secousse de manière très nette, notamment ceux vivant dans des bâtiments anciens ou en hauteur. « On a entendu un bruit sourd avant que tout ne se mette à trembler », témoigne un résident de Mihoub. D’autres habitants, habitués aux activités sismiques de la région, gardent leur calme tout en restant prudents.
Pour prévenir tout risque, les autorités recommandent aux citoyens d’éviter de rester près des façades fragiles, de se mettre à l’abri sous une table solide en cas de secousse et d’avoir un kit de première urgence à disposition. Des consignes de sécurité ont été diffusées via les médias locaux et les réseaux sociaux afin d’informer le plus grand nombre.
Les sismologues du CRAAG continuent de surveiller de près l’évolution de la situation et prévoient de publier des mises à jour régulières. Bien que les répliques soient un phénomène naturel après un séisme principal, leur fréquence et leur intensité sont des facteurs déterminants pour anticiper de potentielles nouvelles secousses.
En attendant, la population reste sur ses gardes, espérant que cette série de secousses ne soit qu’un épisode passager et non le prélude à un séisme plus important. L’expérience des années passées a montré l’importance d’une préparation rigoureuse et d’une réactivité rapide en cas de catastrophe naturelle. Pour l’instant, la priorité reste la vigilance et la prévention afin d’assurer la sécurité de tous.
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