Le vol Transavia Oran-Montpellier (TO 7333) de ce samedi 11 janvier restera dans les mémoires des passagers, non pour la qualité du service ou la tranquillité du voyage, mais à cause d’un passager dont le comportement sur cette liaison aérienne entre l’Algérie et la France a viré à l’hystérie, semant la panique en plein vol.
Dès le décollage, cet homme a refusé de prendre place, manifestant un comportement agressif et provocateur envers le personnel de bord. Malgré les tentatives des hôtesses et stewards pour le calmer, il ne cessait de proférer des menaces et des injures, provoquant l’inquiétude croissante des passagers. Mais la situation a pris une tournure encore plus alarmante lorsqu’il a tenté de se précipiter vers les issues de secours, avec l’intention manifeste de les ouvrir en plein vol.
Selon le média français Actu.fr, le personnel navigant, formé pour gérer des situations de crise, a dû mobiliser toute son énergie et son expertise pour le maîtriser. Ce fut un moment de tension extrême, car chaque seconde comptait pour éviter une catastrophe. Les passagers, terrifiés, observaient la scène, certains se rassemblant pour offrir leur aide si nécessaire. Finalement, après de longues minutes de lutte, l’individu a été immobilisé et maintenu sous surveillance étroite jusqu’à l’atterrissage à l’aéroport de Montpellier Méditerranée à 22h05.
Dès l’arrivée au sol, les gendarmes attendaient l’avion sur le tarmac. Le passager a été immédiatement remis à leur garde, sous l’ordre du parquet de Montpellier. Après une évaluation rapide de son état mental, il a été transféré aux urgences psychiatriques du CHU, avant d’être interné à La Colombière, un centre psychiatrique qu’il connaissait bien, ayant déjà été hospitalisé à plusieurs reprises pour des séjours de courte durée.
Les raisons de la crise sur le vol Algérie – France : une désillusion amoureuse pour le passager
Lors de son interrogatoire, cet homme de 41 ans, originaire de Montpellier, a tenu des propos décousus, tentant d’expliquer son comportement. Il a raconté qu’il avait entrepris ce voyage vers Oran suite à une rencontre virtuelle avec une jeune femme sur les réseaux sociaux. Elle l’avait convaincu de venir la voir, promettant de l’accueillir à l’aéroport. Cependant, à son arrivée en Algérie, elle était introuvable et avait coupé tout contact, le laissant seul et désemparé dans un pays qu’il ne connaissait pas. Profondément blessé et en colère, il a repris un vol retour vers Montpellier, mais son désespoir a pris le dessus, le conduisant à cet acte insensé.
Un autre incident troublant à l’aéroport de Montpellier
Alors que les autorités tentaient encore de gérer les répercussions de cet incident en vol, une nouvelle scène perturbante s’est déroulée au petit matin suivant à l’aéroport de Montpellier Méditerranée. Une femme, visiblement agitée et sans billet d’avion, a tenté de passer les postes de contrôle en criant qu’elle était « en mission pour le KGB pour tuer Macron ». Ce comportement étrange a immédiatement attiré l’attention des douaniers.
Malgré ses cris et son agitation, les agents de sécurité ont réussi à la contenir et à la maîtriser. Elle a rapidement été remise aux gendarmes, qui l’ont emmenée pour une évaluation psychiatrique. Elle a finalement rejoint le passager turbulent de la veille à La Colombière.
Un rappel sur les défis de la sécurité aérienne
Ces incidents successifs mettent en lumière les défis constants auxquels sont confrontés les professionnels de l’aviation en matière de sécurité. Chaque jour, des milliers de vols sont effectués sans incident, mais la moindre perturbation peut rapidement se transformer en crise majeure. Les membres d’équipage sont formés pour gérer une multitude de situations, mais lorsque des comportements imprévisibles surviennent, la vigilance et la réactivité deviennent des atouts cruciaux.
Lire également :
Prélèvements surprises et bugs sur Baridimob : Algérie Poste fait une annonce importante
Influenceur expulsé par la France : l’Algérie explique pourquoi il a été refoulé
Un responsable français veut interdire Air Algérie en France