Un tremblement de terre a secoué l’Algérie dans la nuit de lundi à mardi, provoquant une vive inquiétude au sein de la population locale. Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) a confirmé qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 3,7 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistré le mardi à 00h01 dans la wilaya de M’Sila, située au nord du pays. Ce tremblement de terre en Algérie n’est pas un événement isolé, puisqu’il survient moins de 24 heures après un autre tremblement de terre ressenti dans la wilaya de Chlef, renforçant la perception d’une activité sismique notable dans plusieurs régions d’Algérie.
Selon les données précises fournies par le CRAAG, l’épicentre de ce tremblement de terre survenu en Algérie a été localisé à 18 kilomètres au sud-est de la localité de Bir Fouda, au sein de la même wilaya. Même si l’intensité du tremblement de terre enregistré en Algérie n’a pas causé de dégâts matériels majeurs ou de pertes humaines selon les premières informations disponibles, sa magnitude et sa survenue nocturne ont suffi à alerter et à éveiller les habitants. Ce type de tremblement de terre en Algérie, bien que modéré, rappelle la vulnérabilité sismique du pays et la nécessité d’une surveillance continue de l’activité géologique.
Ce n’est d’ailleurs pas la seule secousse sismique enregistrée dans le pays ces dernières heures. En effet, un autre tremblement de terre a été signalé en Algérie le lundi à 7h07 du matin dans la wilaya de Chlef. D’après le même centre scientifique, la magnitude de ce tremblement de terre a été mesurée à 3,1 sur l’échelle de Richter. Son épicentre a été situé à 7 kilomètres à l’est de la localité de Beni Bouattab. Ce tremblement de terre, bien que d’intensité inférieure à celui enregistré à M’Sila, s’ajoute à une série de secousses que connaît périodiquement l’Algérie, située dans une zone de convergence tectonique.
L’Algérie est en effet traversée par une importante faille sismique méditerranéenne, qui en fait une zone d’activité tectonique modérée à élevée. Chaque tremblement de terre enregistré, même de faible magnitude, suscite des interrogations sur l’état de préparation des infrastructures et des dispositifs d’alerte et de réponse. Ces deux tremblements de terre en Algérie, enregistrés à moins de 24 heures d’intervalle, rappellent la nécessité de sensibiliser la population aux gestes de sécurité à adopter en cas de secousse, même si aucune alerte majeure n’a été lancée.
Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, qui suit en temps réel l’évolution sismique du territoire algérien, met régulièrement à jour ses bulletins et communiqués afin de maintenir une vigilance active. La précision des données relatives à la localisation des épicentres permet d’orienter les actions de prévention, notamment dans les zones à risque. Si les tremblements de terre de M’Sila et de Chlef n’ont pas provoqué de scènes de panique généralisée, ils ont tout de même réactivé la mémoire de précédents plus dévastateurs que l’Algérie a connus par le passé.
Les autorités locales dans les deux wilayas concernées ont, selon des sources officielles, immédiatement pris des mesures de vérification et de contrôle sur le terrain pour s’assurer de la sécurité des infrastructures, en particulier dans les établissements scolaires, les hôpitaux et les édifices publics. Bien que les premières inspections n’aient pas relevé de dommages, chaque tremblement de terre en Algérie constitue un rappel que la sécurité sismique reste un enjeu prioritaire, notamment dans les régions fortement urbanisées ou vulnérables.