Algérie actualité – Au cours des dernières heures, une cafétéria portant le nom du Hamas en Algérie a déclenché une vive réaction sur les réseaux sociaux. Située dans la wilaya de Djelfa, dans la région des hauts plateaux, cette cafétéria a été ouverte par un résident algérien au nom d’Abu Obaida.
Abu Obaida, également orthographié Abu Obayda, Abu Ubayda, et Abu Ubaydah, est le nom de guerre d’un militant palestinien qui agit en tant que porte-parole des Brigades Izz ad-Din al-Qassam, la branche militaire du Hamas, une organisation politique et militaire islamiste palestinienne.
La décision d’ouvrir une cafétéria sous le nom du Hamas a suscité des réactions mitigées. Certains soutiennent cette initiative en tant qu’expression de solidarité, tandis que d’autres, notamment des occidentaux, la perçoivent comme potentiellement problématique en raison des activités politiques et militaires du Hamas.
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Ouverture de la cafétéria en Algérie : quid du Hamas ?
Le Hamas, dont l’acronyme signifie « Mouvement de résistance islamique, » est un mouvement islamiste et nationaliste palestinien composé d’une branche politique et d’une branche armée, les Brigades Izz al-Din al-Qassam. Il exerce principalement son influence dans la bande de Gaza depuis juin 2007, après sa victoire aux élections législatives de 2006 et l’éviction de l’Autorité palestinienne à la suite d’une brève guerre civile.
Le Hamas est officiellement classé comme une organisation terroriste par une trentaine de pays, principalement occidentaux, dont les États-Unis, le Canada, l’Union européenne, le Royaume-Uni, l’Australie, et le Japon.
La position quant au statut du Hamas varie entre les États membres de l’ONU. Certains, comme la Chine, la Russie, le Brésil, la Norvège, ou la Suisse, ne considèrent pas le Hamas comme une organisation terroriste. En revanche, la plupart des pays arabes, musulmans, d’Afrique, d’Amérique du Sud, et d’Asie ne classent pas le Hamas dans la catégorie des organisations terroristes.
Certains pays, tels que la Syrie, l’Algérie, le Soudan, la Malaisie, et l’Afghanistan, apportent un soutien diplomatique au Hamas. L’Iran est le principal parrain du Hamas, lui fournissant un soutien logistique, militaire, et financier, tandis que le Qatar contribue également financièrement au mouvement et accueille Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, depuis 2012.
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