Dans une séquence partagée sur les réseaux sociaux, une femme française, désormais installée en Algérie avec son mari d’origine algérienne, livre un témoignage sincère sur le choix radical qu’elle a fait : quitter la France pour recommencer une nouvelle vie de l’autre côté de la Méditerranée. Après quatre mois passés en Algérie, elle dresse un bilan qui tranche avec les clichés habituellement relayés sur le pays. Loin des discours alarmistes ou pessimistes, son expérience personnelle dévoile un quotidien apaisé, loin du tumulte qu’elle dit avoir fui.
La décision de l’expatriation en Algérie, la Française l’explique d’abord par un mal-être croissant en France. Le contexte économique, social et même identitaire avait fini par peser sur elle et son mari. « Je sentais que je n’étais plus la bienvenue en France », confie-t-elle dans un ton à la fois calme et déterminé. Elle évoque une vie de plus en plus compliquée dans un pays qu’elle considère pourtant comme le sien. Son mari, auto-entrepreneur, travaillait sans relâche, « 7 jours sur 7 et 12 heures par jour », selon ses propres mots. Mais malgré cette implication totale, la précarité ne cessait de les rattraper. « Les factures ne faisaient qu’augmenter mais pas les salaires… On vivait à 1.000 à l’heure, on ne prenait même pas du temps pour nous », raconte-t-elle avec un mélange de fatigue et de lucidité. Elle décrit un climat pesant, notamment pour les musulmans. « La qualité de vie en France était très stressante. De plus, on commençait à ne pas se sentir en sécurité en tant que musulmans », dit-elle sans détour.
Le changement est survenu lorsqu’ils ont quitté leur petit logement en France pour s’installer dans une ferme en Algérie. Un terrain de quatre hectares, dont trois plantés d’oliviers, est désormais leur nouvel espace de vie. Le contraste est saisissant, autant sur le plan matériel qu’émotionnel. Le couple a mis en place une activité reposant sur un abattoir et la production d’huile d’olive. Un mode de vie plus simple, mais aussi plus équilibré. « Désormais, mon mari n’a pas besoin de bosser 7/7 et 12 heures par jour », affirme-t-elle. Elle ajoute avec soulagement : « En Algérie, on a le temps de se voir, de manger ensemble, de sortir et de profiter de la vie ».
La question financière n’est plus une source d’angoisse constante, ce qu’elle souligne à plusieurs reprises. « En Algérie, on n’a pas le stress des factures », précise-t-elle. Ce soulagement économique est accompagné d’un sentiment profond de sécurité, que cette Française considère comme une évidence depuis son arrivée. « Ici quand on sort, on ne se sent pas en danger, car l’Algérie est un pays très sécurisé », déclare-t-elle, balayant ainsi les idées reçues.
Ce sentiment de paix se reflète aussi dans la manière dont elle décrit le quotidien. Contrairement à certaines images véhiculées par les médias ou certains internautes, elle affirme que les produits de base sont disponibles partout. « Ici en Algérie, on trouve tout ! Il n’y a pas la queue pour le lait, la farine, l’huile, comme certains le disent sur les réseaux sociaux ou sur certaines chaînes télévisées », explique-t-elle. Son regard sur l’Algérie est celui d’une personne qui découvre un pays dynamique, en pleine évolution. Elle n’hésite pas à le qualifier de « pays d’avenir, qui se développe à grande vitesse ».
À travers ce témoignage de la Française, désormais installée en Algérie, c’est une nouvelle perception de la vie qui émerge. Loin des contraintes, des peurs et du rythme effréné qu’elle dit avoir laissé derrière elle, cette Française semble avoir retrouvé un équilibre. « Je ne regrette pas d’être venue en Algérie, car ma qualité de vie a complètement changé ! Depuis que je suis ici, je me sens heureuse et je suis bien ! Je profite de la vie et mon mari aussi ! On se sent en sécurité et on pratique notre religion en paix », conclut-elle dans une déclaration empreinte de sérénité.
Son récit, partagé sans fard, invite à repenser certains choix de vie et questionne ce que signifie réellement le confort moderne. En quittant ce qui est souvent présenté comme un idéal occidental, elle affirme avoir trouvé, au cœur de l’Algérie, ce que beaucoup cherchent sans jamais le nommer : la paix intérieure, le temps pour soi et le sentiment d’être enfin à sa place.
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