Une Française dévoile pourquoi elle a quitté la France pour s’installer en Algérie

Une Française, convertie à l’Islam juste avant son mariage avec un Algérien, a récemment expliqué les raisons profondes qui l’ont poussée à quitter la France pour refaire sa vie en Algérie. Son témoignage sincère met en lumière un choix motivé par des convictions personnelles et une vision critique du modèle de société dans lequel elle ne se reconnaissait plus.

« Je n’ai pas quitté la France pour m’installer en Algérie afin de payer moins d’impôts. J’ai décidé de le faire car je refuse que ma fille grandisse dans un système qui lui apprend à être tolérante à tout sauf à ses propres valeurs. Mais aussi par rapport à la montée du racisme en France. Je ne supporte pas qu’une femme voilée ne puisse pas accompagner son enfant en sortie scolaire », affirme-t-elle, soulignant une situation qu’elle juge injuste et discriminatoire.

Le choix de la Française de s’installer en Algérie s’inscrit dans une réflexion sur les valeurs familiales et le rôle de la mère dans l’éducation des enfants. Elle déplore un modèle économique où les femmes sont contraintes de reprendre le travail très tôt après l’accouchement, ce qui, selon elle, nuit au bien-être de la famille. « Je refuse de donner mon argent à une société qui ne valorise pas le travail de la mère et qui fait en sorte que la maman laisse son bébé à l’âge de deux mois pour retourner vite travailler pour faire tourner son économie », explique-t-elle.

Son témoignage met aussi en avant une critique plus globale du système économique français, qu’elle perçoit comme inégalitaire. « Je refuse également de donner mon argent à une société qui fait en sorte que le pauvre reste pauvre et que le riche s’enrichisse davantage », ajoute-t-elle. Cette perception de l’injustice sociale et du fossé grandissant entre les classes la conforte dans son choix de vivre ailleurs, dans un environnement où elle se sent plus en phase avec ses valeurs.

Son arrivée en Algérie a été marquée par un profond sentiment de soulagement. Elle y trouve un mode de vie plus en adéquation avec ses principes, où la famille et la solidarité occupent une place centrale. « Ici, je ressens une vraie chaleur humaine, un respect des traditions et une proximité entre les gens que je ne retrouvais plus en France », confie-t-elle. Loin de l’image parfois véhiculée en Occident sur la condition des femmes dans les pays musulmans, elle affirme avoir trouvé en Algérie une liberté qu’elle ne ressentait plus dans son pays d’origine.

Son histoire illustre une réalité plus large, celle de nombreux expatriés qui, au-delà des considérations économiques, font le choix de partir en quête d’un environnement qui correspond davantage à leurs convictions et à leur vision de la vie. Si son témoignage suscite des réactions contrastées, il reflète néanmoins une réflexion partagée par une partie de la diaspora qui, face à des transformations sociétales profondes, cherche un nouvel équilibre ailleurs.