Ce mardi marque un tournant attendu pour les habitants d’Alger : la remise en service du téléphérique de Oued Koreich met fin à une galère de trois longues années. Inactif depuis plus de 36 mois, ce moyen de transport essentiel entre les hauteurs de la capitale et ses quartiers plus bas a enfin repris ses rotations, soulageant des milliers d’usagers qui dépendaient de cette liaison dans leur quotidien.
Ce retour est particulièrement significatif pour les habitants d’Alger, notamment ceux des communes de Oued Koreich et Bouzaréah, qui avaient dû s’adapter à une situation de transport rendue complexe par l’arrêt de ce service. Pour beaucoup, cette interruption avait transformé leur routine en véritable galère, entre embouteillages interminables, trajets rallongés et coûts de transport accrus. La réouverture du téléphérique représente donc bien plus qu’une simple reprise technique : elle incarne la fin d’un casse-tête logistique et le début d’une respiration pour de nombreux habitants.
Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, avait annoncé au début de l’année 2025 que ce téléphérique emblématique d’Alger faisait l’objet d’une opération de maintenance majeure. L’objectif était clair : offrir aux habitants un service modernisé, sécurisé, et conforme aux exigences actuelles de confort et de performance. Après plusieurs mois de travaux techniques complexes et de tests de sécurité rigoureux, les cabines ont enfin repris leur va-et-vient au-dessus de la ville.
Pour les habitants d’Alger, cette réactivation représente une victoire sur une galère de longue haleine. Trois ans à espérer, trois ans à improviser, trois ans à réclamer ce retour. Désormais, les trajets entre Oued Koreich et Bouzaréah vont à nouveau s’effectuer en quelques minutes, contre parfois plus d’une heure aux heures de pointe lorsque le téléphérique était à l’arrêt. Cela redonne aussi un souffle à l’économie locale, les petits commerces et services autour des stations ayant également souffert de cette fermeture.
À travers cette remise en service, les autorités cherchent également à montrer leur engagement envers les attentes des habitants d’Alger, pour qui les transports publics représentent un enjeu majeur de qualité de vie. La fin de cette galère pourrait aussi annoncer une nouvelle ère d’investissement dans d’autres infrastructures vieillissantes de la capitale, qui attendent elles aussi des rénovations depuis des années.
Il est important de rappeler que ce téléphérique est bien plus qu’un simple moyen de transport pour les habitants d’Alger. Il s’agit aussi d’un élément du patrimoine urbain de la ville, un symbole de lien entre les hauteurs et la plaine, entre quartiers résidentiels et zones plus denses. Sa remise en fonctionnement, après une galère interminable, réaffirme sa place centrale dans la mobilité à Alger.
Si les habitants savourent aujourd’hui la fin de cette galère, il reste néanmoins à espérer que l’entretien de cette installation sera désormais régulier, pour éviter qu’une telle coupure ne se reproduise. Car à Alger, chaque habitant qui a vécu ces trois années de suspension sait à quel point un service suspendu peut rapidement désorganiser une vie entière.
La remise en service du téléphérique marque la fin d’un épisode frustrant pour les habitants de la capitale. Une galère de 3 ans prend fin, mais les attentes restent fortes pour que ce retour à la normale soit durable. Car à Alger, les habitants ont trop attendu pour que cette réouverture ne soit qu’un soulagement temporaire.