Une intervention qui coute 240.000 euros en France désormais prise en charge à 100% en Algérie

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Une avancée majeure dans le domaine de la santé en Algérie marque un tournant historique pour les patients nécessitant des interventions médicales de très haut niveau. La greffe du foie, auparavant un parcours semé d’embûches financières et logistiques, est désormais entièrement prise en charge sur le territoire national. Ce progrès a été officialisé par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), qui a signé un accord stratégique avec l’Établissement hospitalier spécialisé Pierre et Marie Curie (CPMC), reconnu comme le centre de référence en transplantation hépatique en Algérie. La prise en charge complète de ces interventions en Algérie, estimées à 240.000 euros en France, constitue une avancée considérable pour les assurés algériens et représente une réelle révolution dans le système de santé du pays.

La cérémonie officielle a eu lieu sous la présidence du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, qui a souligné l’importance de cette mesure pour les patients et leurs familles. La prise en charge intégrale permet désormais aux assurés en Algérie de bénéficier de ces interventions complexes sans avoir à se déplacer à l’étranger, où le coût d’une greffe du foie pouvait atteindre 240.000 euros. Cette nouvelle disposition réduit significativement le stress financier et logistique pour les patients et démontre l’engagement des autorités algériennes à garantir un accès équitable aux soins spécialisés.

Jusqu’à présent, de nombreux patients devaient envisager des traitements coûteux en France ou dans d’autres pays, avec toutes les complications liées aux voyages, à l’hébergement et à la coordination médicale. L’accord entre la CNAS et le CPMC change radicalement la donne, car la prise en charge est désormais assurée entièrement en Algérie, permettant aux patients de rester dans leur pays tout en bénéficiant des mêmes standards de qualité que ceux proposés à l’étranger. Les spécialistes soulignent que cette avancée s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer la souveraineté sanitaire et à développer des compétences médicales locales capables de répondre aux besoins les plus exigeants.

Selon le ministre Saihi, le programme initial prévoit la réalisation de cinq greffes du foie par an, avec une première intervention déjà menée avec succès la semaine dernière. Cette initiative ne se limite pas à une simple réduction des coûts : elle illustre également la montée en compétence des équipes médicales locales, capables de gérer des interventions de pointe qui étaient auparavant exclusivement effectuées à l’étranger. Grâce à cette démarche, la prise en charge des patients en Algérie devient plus efficace, plus rapide et surtout totalement sécurisée.

Le ministre a également fait état d’une baisse spectaculaire des transferts de patients à l’étranger. Alors qu’autrefois plus d’une centaine de cas étaient envoyés hors d’Algérie pour traitement, ce chiffre est désormais tombé à seulement cinq, ce qui représente un gain considérable en termes de ressources humaines et financières. L’objectif déclaré est clair : utiliser pleinement les compétences existantes dans le pays pour renforcer la souveraineté sanitaire et améliorer la qualité des soins. La première greffe réussie est un symbole de cette nouvelle ère, où les assurés peuvent désormais bénéficier de services médicaux de très haut niveau directement en Algérie, avec une prise en charge complète et sans précédent.