Pandémie de Coronavirus – La vaccination contre anti Covid 19 va débuter officiellement demain samedi en Algérie. C’est ce qu’a annoncé, hier jeudi, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer.
Après plusieurs semaines d’incertitudes, les autorités algériennes ont en effet annoncé la date de début de la vaccination anti Covid en Algérie. Les premiers lots du vaccin russe Sputnik V arriveront en effet ce vendredi après-midi à l’aéroport militaire de Boufarik, dans la wilaya de Blida, selon ce qu’a annoncé le porte parole du gouvernement Ammar Belhimer.
Selon le même responsable, la campagne de vaccination débutera demain, samedi 30 janvier dans la wilaya de Blida, qui a été l’une des plus touchées au début de la pandémie. Cette campagne débutera en présence du premier ministre Abdelaziz Djerad et du ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid, qui seront également à l’aéroport de Boufarik pour la réception du vaccin, a précisé M.Belhimer.
Vaccination anti Covid en Algérie : ce qu’il faut savoir
Par ailleurs, le ministre de la communication a également annoncé que d’autres vaccins seront importés prochainement de Chine, d’Inde et d’autres pays. Les personnes âgées, les malades chroniques et les personnes travaillant dans le secteur de la santé seront vaccinées en priorités, a précisé M. Belhimer. Toutefois, les autorités n’ont pas communiqué le nombre de vaccins qui vont arriver aujourd’hui depuis la Russie. Notons également que la vaccin Sputnik V, avec lequel l’Algérie débutera cette opération, nécessite deux doses pour la vaccination, avec un écart de trois semaine entre la première et la deuxième dose.
Par ailleurs, rappelons que depuis plusieurs jours, la question de la vaccination contre le Coronavirus avait suscité une vive polémique en Algérie. Plusieurs spécialiste avaient ainsi vivement critiqué les autorités pour leur gestion de ce dossier. « On s’est réveillé au mois de décembre parce que le président de la République a dit qu’il faut vacciner en janvier. Ça a mis brutalement au branle-bas de combat. Pourquoi nos pays voisins ont fait une commande il y a longtemps ? », avait déclaré il y a quelques jours le professeur Nacer Djidjli, chef du service de chirurgie pédiatrique à l’hôpital d’El Harrach (ex Belfort). « Il y a énormément de zones obscures, de silences. On n’arrive plus à savoir exactement ce qui est en train de se passer. Quand un ministre vient nous dire que tel contrat de tant de millions de doses vient d’être annulé, sans aucune explication… On n’est pas citoyens de ce pays pour ne pas avoir droit à une explication ? », avait ajouté le même expert, qui a estimé que « cette absence totale de transparence et de communication fiable fait que les gens se rabattent sur n’importe quelle communication qui vient d’ailleurs ».
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