Véhicules : Arkab, ministre de l’énergie, rassure les Algériens de France

voitures en Algérie bagarre véhicules Algériens véhicule neuf

Le ministre d’État, Mohamed Arkab, en charge de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, a tenu à rassurer les Algériens, notamment ceux résidant en France, concernant la qualité du gazole utilisé pour les véhicules en Algérie. Cette intervention s’est déroulée jeudi à Alger, dans un contexte où la question de la performance et de la compatibilité des carburants avec les véhicules modernes est au cœur des préoccupations. Les Algériens de France, qui représentent une part importante des importateurs de véhicules neufs et de moins de trois ans, ont ainsi une raison supplémentaire d’être attentifs à ces déclarations, car les véhicules importés doivent pouvoir circuler avec des carburants adaptés et de qualité.

Mohamed Arkab a répondu précisément à une question soulevée par un député concernant la qualité du gazole commercialisé dans le pays. Il a rappelé que ce carburant est produit localement, notamment par les raffineries appartenant à Sonatrach, et commercialisé par la compagnie Naftal. Cette filière garantit un gazole conforme aux spécifications rigoureusement définies par l’Autorité de régulation des hydrocarbures, organisme chargé de s’assurer du respect des normes en vigueur sur le marché algérien. Pour les Algériens, en particulier ceux vivant en France qui importent des véhicules récents, cette information est cruciale afin d’assurer une compatibilité optimale entre les carburants locaux et les moteurs modernes.

Le ministre a mis en avant que ce gazole se distingue par ses propriétés physiques et chimiques adaptées au climat algérien, ce qui inclut une teneur en soufre ne dépassant pas 400 parties par million. Cette norme environnementale est essentielle, car elle s’inscrit dans une dynamique mondiale de réduction des émissions polluantes et de protection de l’environnement. Il s’agit donc d’un carburant pensé pour s’harmoniser avec les exigences des véhicules modernes, dont ceux que les Algériens de France introduisent fréquemment en Algérie, notamment des véhicules neufs ou récents, de moins de trois ans.

Concernant les inquiétudes soulevées sur une possible incidence de la qualité du gazole sur certains véhicules modernes, le ministre a indiqué que les investigations menées par les services compétents n’ont pas permis de confirmer ces allégations. Après des analyses approfondies, aucune donnée quantitative ou preuve concrète n’a permis d’établir un lien entre d’éventuelles défaillances mécaniques sur ces véhicules et la qualité du gazole produit localement. Cette clarification est particulièrement importante pour les Algériens de France, qui souhaitent voir leurs véhicules circuler sans problème une fois importés en Algérie, avec un carburant compatible et fiable.

Mohamed Arkab a également souligné que la politique nationale en matière de carburants automobiles est orientée vers un changement progressif. Cette transition prévoit l’abandon graduel des véhicules fonctionnant au diesel au profit de véhicules à essence sans plomb, ainsi que des voitures électriques ou hybrides. Cette démarche est conforme aux normes environnementales mondiales et vise à améliorer la qualité de l’air et à réduire l’impact écologique des transports en Algérie. Pour les Algériens de France, qui suivent de près l’évolution du marché automobile algérien, cette orientation stratégique confirme une volonté claire d’adapter les infrastructures et les carburants aux exigences des technologies modernes des véhicules.

Ainsi, la déclaration du ministre Mohamed Arkab offre une réponse claire et détaillée aux préoccupations des Algériens, notamment ceux vivant en France, qui importent massivement des véhicules récents. Il a affirmé que le gazole algérien, produit par Sonatrach et distribué par Naftal, est conforme aux normes nationales et internationales. Par ailleurs, aucune preuve ne vient étayer les craintes concernant son impact négatif sur les véhicules modernes, un point rassurant pour tous les propriétaires de véhicules en Algérie, qu’ils soient locaux ou importateurs depuis la France. Enfin, la stratégie énergétique du pays vise une transition progressive vers des carburants plus propres, ce qui influencera à terme le parc automobile en Algérie et les choix des Algériens de France concernant leurs véhicules.