L’Établissement National de Contrôle Technique Automobile (ENCTA) a récemment attiré l’attention des automobilistes algériens sur une échéance importante. Dans un communiqué officiel publié sur ses réseaux sociaux, l’agence a annoncé que tous les propriétaires de véhicules immatriculés en 2023 en Algérie devront obligatoirement soumettre leurs voitures au contrôle technique périodique à compter du 2 janvier 2025. Cette mesure concerne spécifiquement les véhicules particuliers et touristiques ayant atteint deux années de mise en circulation.
Le calendrier du contrôle technique est strictement aligné sur la date de délivrance de la carte d’immatriculation de chaque véhicule. Par exemple, pour un véhicule immatriculé le 2 janvier 2023, l’inspection devra être réalisée avant le 2 janvier 2025. De même, un véhicule immatriculé le 1ᵉʳ février 2023 devra passer le contrôle avant le 1ᵉʳ février 2025, et ainsi de suite. L’ENCTA insiste sur le respect rigoureux de ces échéances pour garantir la conformité des véhicules avec les normes de sécurité et d’environnement en vigueur. Les inspections doivent être effectuées uniquement dans des centres agréés par le ministère des Transports.
Le contrôle technique joue un rôle fondamental dans la prévention des accidents de la route et la réduction de l’impact environnemental des véhicules. En Algérie, cette procédure obligatoire vise à vérifier l’état des composants essentiels d’un véhicule, tels que les freins, les pneus, les feux, ou encore les systèmes de suspension. Elle permet de s’assurer que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité routière et aux exigences en matière d’émissions polluantes.
Les techniciens des centres agréés procèdent à une inspection minutieuse pour détecter toute anomalie ou défaut susceptible de compromettre la sécurité du conducteur, des passagers, et des autres usagers de la route. Si des défaillances sont constatées, le propriétaire devra effectuer les réparations nécessaires avant de représenter son véhicule pour une nouvelle inspection. En cas de conformité, un certificat de contrôle technique sera délivré, attestant que le véhicule est apte à circuler pour une période déterminée.
Toutefois, le non-respect des délais imposés par l’ENCTA peut entraîner des conséquences importantes. Les automobilistes en infraction risquent des sanctions allant d’une amende de 3000 dinars à une interdiction temporaire de circulation de leur véhicule, jusqu’à ce qu’il soit mis en conformité. Ces mesures visent à encourager les propriétaires de véhicules à respecter leurs obligations légales et à contribuer ainsi à la sécurité globale sur les routes algériennes.
L’annonce de l’ENCTA rappelle également les enjeux économiques liés à la gestion du parc automobile en Algérie. Alors que le pays cherche à moderniser ses infrastructures routières et à réduire son empreinte carbone, le contrôle technique constitue un outil essentiel pour identifier et éliminer les véhicules vétustes ou non conformes. Par ailleurs, cette obligation incite les automobilistes à entretenir régulièrement leurs véhicules, ce qui peut prolonger leur durée de vie et diminuer les coûts de réparation à long terme.
En pratique, les propriétaires de véhicules concernés en Algérie doivent se préparer en planifiant leur visite dans un centre agréé bien avant la date limite indiquée sur leur carte d’immatriculation. Cette anticipation permet d’éviter les délais d’attente prolongés, particulièrement dans les périodes de forte affluence. De plus, il est conseillé de procéder à un entretien préventif du véhicule avant l’inspection, afin de maximiser les chances d’obtenir un certificat de conformité dès la première tentative.
L’ENCTA rappelle également que le contrôle technique périodique est une mesure non seulement contraignante, mais surtout bénéfique pour l’ensemble des usagers de la route. En réduisant les risques de défaillances mécaniques, cette procédure contribue directement à une meilleure sécurité routière et à une circulation plus fluide. Les autorités encouragent donc les automobilistes à se conformer scrupuleusement à ces exigences, dans l’intérêt collectif.
Alors que l’échéance de 2025 approche, les propriétaires de véhicules en Algérie doivent prendre au sérieux cette obligation légale. Le respect des délais imposés par l’ENCTA permettra d’assurer non seulement la sécurité individuelle de chaque conducteur, mais aussi celle de l’ensemble des citoyens sur les routes du pays. Cette initiative reflète l’engagement des autorités algériennes à moderniser les normes de transport et à garantir des conditions de circulation plus sûres et durables.
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