Parmi les annonces les plus attendues de ces derniers mois en Algérie, celle-ci va certainement réjouir des milliers de foyers algériens qui espéraient une amélioration tangible du pouvoir d’achat en matière d’automobile. Stellantis, le géant automobile européen, vient de confirmer une information qui risque de bouleverser positivement le marché : une baisse significative des prix des véhicules produits localement, et ce, grâce à un tournant industriel stratégique. Pour les Algériens, l’accès aux véhicules devient non seulement plus simple, mais aussi plus économique, renforçant ainsi le lien entre industrie nationale et besoins du consommateur algérien.
Ce changement s’explique par l’accélération des travaux au sein de l’usine Fiat implantée à Tafraoui, dans la région d’Oran. Une nouvelle unité de peinture et de soudure est en train d’être finalisée, après un début de chantier entamé en juillet 2024. Les équipes sur place annoncent un taux d’installation des équipements supérieur à 75 %, un indicateur fort du rythme soutenu que prend ce projet. Dès le mois de juillet 2025, les premières voitures tests, identifiées sous l’appellation X1, sortiront de cette chaîne modernisée. Cette évolution industrielle aura un impact direct sur la production des véhicules destinés aux Algériens, puisque la fabrication locale signifie également une baisse des coûts d’assemblage et de logistique.
Le cœur de cette stratégie repose sur le choix du mode CKD, autrement dit l’assemblage local de véhicules à partir de pièces détachées. Ce mode de production n’est pas seulement une réponse pragmatique aux contraintes économiques, il marque aussi une volonté affirmée de développer une industrie nationale plus autonome. En intégrant dès à présent plus de 20 % de composants fabriqués localement, notamment au niveau de la carrosserie, Stellantis donne un nouveau souffle à l’écosystème industriel algérien. Pour les Algériens, cette montée en puissance de l’intégration locale des véhicules est doublement bénéfique : elle dynamise l’emploi et elle réduit le prix final à l’achat.
D’ailleurs, Stellantis ne cache pas ses ambitions. Un nouveau modèle, encore tenu secret, est attendu avant la fin de l’année 2025. Selon certaines sources bien informées, il pourrait s’agir d’un véhicule inspiré de la Fiat Grande Panda, un modèle connu pour son design compact, sa fiabilité et son adaptabilité aux besoins des familles. Les Algériens, déjà friands de ce genre de véhicules économiques, pratiques et adaptés à la conduite urbaine, pourraient y trouver un compromis idéal entre qualité et prix. Cette rumeur n’a pas encore été confirmée par Stellantis, qui joue la carte du suspense tout en promettant une annonce officielle très prochainement.
En parallèle, la production de la Fiat 500 se poursuit dans l’usine, malgré les spéculations sur son retrait du marché local. L’entreprise explique que sa gamme est constamment adaptée aux préférences et aux habitudes des Algériens, qui recherchent des véhicules confortables, économiques et fiables. L’arrivée d’une nouvelle version du Doblo « Club », plus haut de gamme, témoigne aussi de cette volonté d’offrir une large palette de choix aux automobilistes.
Face à la concurrence croissante de marques internationales, dont Hyundai qui prépare son entrée dans le segment de la production locale, Stellantis ne se montre pas inquiet. Au contraire, cette dynamique concurrentielle est perçue comme un catalyseur d’innovation et de compétitivité. Le groupe ambitionne d’atteindre les 90 000 unités produites annuellement d’ici 2026, avec une vision claire : faire de l’Algérie un hub automobile méditerranéen.
Pour les Algériens, l’arrivée de véhicules assemblés localement à des prix réduits est bien plus qu’un simple avantage économique. C’est un signal fort de relance industrielle, un espoir renouvelé pour un secteur longtemps freiné par les restrictions à l’importation et les tensions de marché. À travers cette stratégie, Stellantis envoie un message clair : les véhicules conçus pour les Algériens, fabriqués en Algérie, et vendus à des prix adaptés à la réalité algérienne, sont désormais une réalité en marche.