Véhicules : Mercedes et BMW souhaitent investir en Algérie

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Oliver Blank, directeur de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie, a révélé que de nombreuses entreprises allemandes de renom s’intéressent activement à la fabrication de véhicules, mais aussi à la production de pièces détachées, et ce, directement en Algérie. Selon lui, l’Algérie attire l’attention de géants allemands comme Volkswagen, Mercedes-Benz, BMW ou encore Opel, qui scrutent de près les possibilités offertes par le marché algérien. Le potentiel industriel de l’Algérie, combiné à sa demande croissante en véhicules et en pièces détachées, crée un terrain d’accueil particulièrement favorable aux investissements allemands dans le secteur automobile.

Blank précise, dans un entretien accordé à Echourouk que, des délégations de constructeurs allemands ont effectué récemment plusieurs visites sur le sol algérien, explorant les zones industrielles, rencontrant les autorités et discutant de futurs partenariats. Cette dynamique, axée sur la fabrication de véhicules, la distribution et le développement de réseaux de pièces détachées en Algérie, découle directement de la volonté politique exprimée par l’État algérien de relancer le tissu industriel national. L’accent est mis sur la souveraineté industrielle, le transfert de technologie et la création d’emplois durables à travers des investissements structurants, notamment avec des partenaires européens déjà reconnus mondialement pour leur savoir-faire.

L’intérêt pour la fabrication de véhicules en Algérie ne relève pas d’un simple effet d’annonce. Selon les propos d’Oliver Blank, le secteur automobile en Algérie se positionne désormais comme un axe stratégique. L’Algérie devient ainsi un pôle de convoitise pour les grandes marques allemandes, dont BMW et Mercedes, qui y voient une porte d’entrée vers l’Afrique, mais aussi un marché intérieur à fort potentiel, notamment en matière de pièces détachées et de véhicules adaptés aux exigences locales. Le besoin d’équipements modernes, combiné à la croissance démographique et à l’évolution du pouvoir d’achat, place l’Algérie dans une position charnière, stratégique pour les marques qui souhaitent étendre leur présence en dehors du continent européen.

Les entreprises allemandes intéressées par la fabrication de véhicules en Algérie ne limitent pas leur ambition à l’assemblage local. Le projet, tel qu’évoqué par les parties concernées, inclut des unités de fabrication de composants, l’établissement de centres logistiques pour les pièces détachées et même la mise en place de pôles de formation technique en partenariat avec des institutions algériennes. L’Algérie, en ouvrant la voie à de telles initiatives, cherche non seulement à réduire sa dépendance aux importations de véhicules et de pièces détachées, mais aussi à devenir un acteur régional de référence.

En insistant sur le triptyque fabrication de véhicules, pièces détachées et partenariats industriels, les discussions entre les autorités algériennes et les délégations allemandes montrent une volonté partagée de bâtir un écosystème automobile solide. Le contexte actuel, marqué par une réorganisation du commerce extérieur et des réformes économiques en Algérie, offre un cadre incitatif pour ces investisseurs. Le pays mise notamment sur la stabilité réglementaire et la révision du code de l’investissement pour rassurer les partenaires étrangers.

À travers cette démarche, les entreprises allemandes, dont BMW, ambitionnent de faire de l’Algérie une plateforme industrielle régionale. L’intérêt affiché pour la fabrication de véhicules en Algérie, doublé d’une stratégie cohérente autour de la production de pièces détachées et de la logistique, confirme l’attractivité croissante du pays dans le domaine automobile. L’Algérie, qui multiplie les accords avec des groupes internationaux, semble bien décidée à valoriser son potentiel industriel, et l’attention des marques allemandes de renom en est la preuve éclatante.