Vente des moutons importés en Algérie : la date dévoilée 

Date vente moutons importés Algérie

À l’approche de l’Aïd al-Adha, une fête religieuse d’une grande importance pour les musulmans, le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche se mobilise pour assurer la disponibilité du bétail nécessaire au sacrifice rituel. Ce jeudi, le ministre Youcef Cherfa, lors d’une séance plénière au sein de l’Assemblée populaire nationale, a dévoilé une information capitale attendue par de nombreux citoyens : la date du début de la vente des moutons importés en Algérie, depuis la Roumanie. Cette opération inédite, qui intervient dans un contexte économique et social sensible, constitue une mesure anticipée visant à stabiliser le marché et à offrir une solution accessible à la population.

À quelle date aura lieu la vente des moutons importés en Algérie ? C’est à partir du mois de mai prochain que les opérations de vente démarreront officiellement, et elles s’étendront jusqu’à la fin du même mois. Cette fenêtre temporelle permettra aux familles algériennes de planifier sereinement leur achat sans précipitation ni spéculation. Le ministre a souligné que la commercialisation de ces moutons se fera exclusivement dans des marchés de proximité, rigoureusement encadrés, et installés au niveau des 58 wilayas du pays, sans exception aucune. Autrement dit, chaque région, chaque ville, chaque zone, qu’elle soit urbaine ou rurale, sera concernée par cette opération nationale, reflétant une volonté claire d’équité dans l’accès à cette ressource.

Dans le souci de garantir l’efficacité et la transparence de cette initiative, un plan local a été minutieusement établi. Ce dispositif logistique et organisationnel vise à identifier avec précision les points de vente, à en assurer l’accessibilité et à encadrer les transactions afin de prévenir toute forme d’abus ou de surenchère. Le ministre Youcef Cherfa a précisé que cette démarche est le fruit d’une coordination entre deux départements essentiels : celui de l’Agriculture et celui du Commerce. Ce partenariat institutionnel permettra non seulement de garantir la qualité sanitaire du cheptel, mais aussi d’assurer la régulation des prix sur le marché pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.

Un autre point fondamental a été mis en avant par le ministre : la distribution de ce bétail importé se fera sans exclusion. Autrement dit, tous les citoyens, sans distinction, auront accès à ces moutons. Aucune catégorie sociale ou régionale ne sera écartée, renforçant ainsi le caractère national et solidaire de l’opération. Ce principe d’inclusivité s’inscrit dans une dynamique de service public où l’État joue pleinement son rôle d’intermédiaire entre les besoins de la population et les réalités du marché international. L’Algérie, en recourant à l’importation depuis la Roumanie, montre sa capacité d’anticipation en matière de sécurité alimentaire et de gestion des périodes sensibles, notamment les fêtes religieuses.

Cette annonce arrive à un moment stratégique. Le marché du bétail a souvent été marqué, à l’approche de l’Aïd, par des flambées de prix, des pénuries organisées et des réseaux informels profitant de la forte demande. En introduisant un volume conséquent de moutons importés, les autorités cherchent à équilibrer l’offre et à calmer les tensions habituelles observées dans les marchés à bestiaux. C’est une mesure à la fois préventive et pragmatique, qui répond aux attentes d’une population en quête de solutions concrètes et de justice sociale.

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