Depuis son installation en Algérie, une Franco-Algérienne raconte son quotidien avec franchise et met en lumière un détail qui, selon elle, pourrait transformer l’expérience de vie dans ce pays. Dans ses propos relayés récemment, cette Franco-Algérienne souligne un aspect de la vie en Algérie qui l’a particulièrement frappée : la propreté des rues. Son constat est direct et sans détour : malgré la beauté incontestable de l’Algérie, le paysage urbain souffre d’un manque de respect pour l’environnement et de négligence envers les lieux publics.
« Je suis française d’origine algérienne, et ce que j’aimerais dénoncer, c’est la saleté dans les rues », confie-t-elle. Cette Franco-Algérienne, qui découvre l’Algérie au quotidien, explique que malgré la richesse culturelle et historique du pays, il est difficile de profiter pleinement de cette beauté en raison de la présence de déchets dans les zones touristiques et dans les villes. Sacs plastiques, détritus et ordures jonchent les espaces publics, rendant la promenade et la vie de tous les jours moins agréables pour les habitants et les visiteurs. Pour cette Franco-Algérienne, la situation contraste fortement avec l’image qu’elle avait de son pays d’origine.
L’analyse de cette Franco-Algérienne ne s’arrête pas à une simple critique. Elle évoque un lien profond entre propreté et valeurs culturelles et religieuses, rappelant que la propreté est une composante importante de l’islam et que chaque citoyen devrait contribuer à maintenir l’environnement propre. « En tant que musulmans, nous devons montrer l’exemple. La propreté fait partie des valeurs de l’islam », affirme-t-elle, soulignant qu’au-delà de la dimension esthétique, il s’agit d’une question de respect et de civisme pour les habitants de l’Algérie.
Pour cette Franco-Algérienne, plusieurs solutions pourraient être envisagées afin d’améliorer la situation et de redonner aux rues algériennes leur éclat. Parmi celles-ci, elle mentionne l’idée de payer des volontaires pour effectuer le nettoyage des espaces publics, mais aussi d’ouvrir des associations dédiées à la sensibilisation et à l’éducation civique. L’installation de grandes poubelles dans les villes et les zones touristiques est également suggérée comme mesure pratique et immédiate. Enfin, elle insiste sur la nécessité d’inculquer de bonnes habitudes aux citoyens, afin que chacun prenne conscience de son rôle dans la préservation de l’environnement en Algérie.
L’expérience de cette Franco-Algérienne est révélatrice de la perception que peuvent avoir ceux qui découvrent l’Algérie après une longue vie à l’étranger. Elle illustre le contraste entre la richesse culturelle et historique du pays et la réalité quotidienne de ses infrastructures et services urbains. Cette Franco-Algérienne, en vivant sur place, prend pleinement la mesure des efforts encore nécessaires pour que la beauté naturelle et patrimoniale de l’Algérie soit respectée et mise en valeur par tous ses habitants.
Son témoignage, simple mais poignant, soulève un appel à la responsabilité collective et au civisme pour améliorer la vie quotidienne. Elle démontre qu’au-delà du patrimoine et de la culture, la propreté des rues est un facteur déterminant pour la qualité de vie en Algérie, et qu’elle reste un point sensible pour tous ceux, Franco-Algérienne ou Algériens de naissance, qui souhaitent voir le pays rayonner dans toute sa splendeur.