Visiter Alger : le ministre du tourisme annonce une excellente nouvelle

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Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a récemment annoncé de bonnes nouvelles pour la ville d’Alger, notamment concernant la réhabilitation de la Casbah, un véritable patrimoine historique pour l’Algérie. Lors d’une intervention à l’Assemblée populaire nationale (APN), il a souligné que les travaux en cours se déroulaient à un « rythme accéléré » et que la majorité des projets seraient réceptionnés d’ici fin 2025 et au début de l’année 2026. Cette annonce suscite un espoir immense parmi les habitants de la capitale, et bien au-delà, car elle marque un tournant dans les efforts de conservation de ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La Casbah, située au cœur d’Alger, est l’un des quartiers les plus emblématiques de la ville, connu pour son architecture ancienne et ses ruelles labyrinthiques. Toutefois, au fil des années, le site a souffert de négligence, d’usure et de plusieurs dégradations. Afin d’assurer sa préservation pour les générations futures, le gouvernement algérien a lancé plusieurs projets de restauration et de réhabilitation. Ces travaux visent à remettre en valeur les joyaux architecturaux tout en améliorant les conditions de vie des habitants du quartier.

Parmi les projets déjà réalisés, le ministre a mentionné plusieurs restaurations notables, telles que celle de la maison de la famille Bouhired, de la mosquée du Dey située dans la citadelle d’Alger, ainsi que de la mosquée Djamaâ el Barani et de Djamaâ Ketchaoua. D’autres monuments d’importance ont également été restaurés, dont le Mausolée de Sidi Abderrahmane Et-Thaâlibi et deux immeubles de la propriété Bachtarzi. Ces projets témoignent d’une volonté forte de redonner à la Casbah son éclat d’antan.

L’engagement de l’État dans la préservation de la Casbah ne se limite cependant pas à la restauration des monuments historiques. D’autres travaux sont en cours pour restaurer des lieux emblématiques tels que le Palais du Dey et le Palais des Beys. L’objectif est de préserver et de valoriser les trésors architecturaux de la capitale, qui témoignent de la richesse de l’histoire algérienne. Ces rénovations sont pensées dans une logique de développement durable, en intégrant à la fois la dimension historique et la nécessité de créer un environnement urbain viable pour les habitants.

Dans le cadre d’une vision plus large de modernisation de la ville d’Alger, le gouvernement a présenté un plan stratégique de développement et de modernisation, qui inclut des mesures spécifiques pour la Casbah. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné des instructions claires pour prendre en charge le tissu urbain et historique du quartier. Lors de sa récente intervention, le ministre Ballalou a rappelé ces instructions, soulignant que l’objectif est de redonner à la Casbah toute sa splendeur et de renforcer sa vitalité en tant que cœur de la capitale.

Cette réhabilitation ne se limite pas aux seuls bâtiments et monuments. Le plan inclut également des mesures pour résoudre les problèmes d’infrastructures et pour améliorer la vie des habitants. Dans ce cadre, une attention particulière a été portée aux bâtiments menaçant ruine. Le ministre a mentionné que 693 de ces bâtiments privés étaient actuellement sous surveillance, et que des mesures spécifiques seraient prises dans le cadre du « plan blanc » pour les restaurer ou les sécuriser.

Dans le domaine des sites archéologiques, le ministère a également pris des mesures pour garantir leur préservation. L’Office national du Parc culturel du Tassili N’Ajjer a examiné 94 demandes d’exploitation de carrières dans les wilayas d’Illizi et de Djanet. Parmi ces demandes, 53 ont été acceptées sans réserve, tandis que 33 ont été acceptées sous certaines conditions pour préserver les sites archéologiques voisins. Huit demandes ont été rejetées en raison de leur proximité avec des sites d’importance exceptionnelle, protégés par la loi. Ces décisions montrent l’engagement du gouvernement à concilier développement économique et préservation du patrimoine.

Avec la réception de ces projets à la fin 2025 et 2026, la Casbah d’Alger pourra enfin retrouver sa place de symbole historique et culturel majeur. Les habitants de la ville, les touristes et tous les passionnés de patrimoine culturel pourront alors redécouvrir ce trésor de l’architecture traditionnelle algérienne dans toute sa splendeur, tout en bénéficiant d’infrastructures modernes et d’un cadre de vie amélioré. Cette initiative représente non seulement une avancée pour la préservation du patrimoine, mais également un levier important pour le développement touristique et économique de la capitale. En réhabilitant la Casbah, Alger se donne ainsi une chance de revitaliser son histoire tout en se projetant dans l’avenir.

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