Actualités – La firme italienne Fiat se retrouve sous les projecteurs en Algérie, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, exigeant une révision des prix de ses voitures sur le marché local. Lors d’une rencontre avec le directeur général de Fiat Algérie, M. Hakim Boutahra, le ministre a souligné l’importance du respect des délais pour la finalisation de l’usine Fiat en Algérie.
Selon un communiqué du ministère, les travaux de construction de l’usine Fiat Algérie ont atteint un taux d’avancement de plus de 95%, dépassant ainsi les attentes. La production dans cette usine devrait débuter dès le mois de décembre prochain, marquant une étape significative dans le développement de l’industrie automobile en Algérie.
L’insistance du ministre Ali Aoun sur la nécessité de réviser les prix des voitures Fiat en Algérie s’explique par le contexte concurrentiel intense sur le marché algérien, où plusieurs projets d’industrie automobile sont en cours d’implantation. La compétition dans le secteur automobile en Algérie s’intensifie, et les acteurs doivent ajuster leurs stratégies pour rester compétitifs.
La révision des prix des voitures Fiat est perçue comme une nécessité pour s’aligner sur les réalités du marché. Le ministre Aoun a souligné cet aspect, prenant en compte la compétition féroce à laquelle Fiat Algérie sera confrontée une fois que sa production commencera. La tarification compétitive devient un élément essentiel pour attirer les consommateurs dans un marché de plus en plus saturé.
Par ailleurs, la demande croissante de véhicules en Algérie crée un environnement favorable au développement de l’industrie automobile. La construction de l’usine Fiat Algérie témoigne des efforts du gouvernement pour stimuler la production locale et réduire la dépendance aux importations. L’atteinte du taux d’avancement de plus de 95% dans les travaux de construction souligne l’engagement envers la finalisation rapide de ce projet clé.
Voitures en Algérie, prix : Fiat met les bouchées doubles
L’usine Fiat de Tafraoui se prépare activement à entrer en production le mois prochain, marquant une étape cruciale dans le développement de l’industrie automobile en Algérie. Les responsables du groupe Stellantis, auquel appartient le constructeur italien, ont pris des engagements clairs, et les autorités algériennes suivent de près l’avancement du projet, comme en témoigne la réunion récente présidée par le Wali d’Oran.
Lors de cette réunion élargie, qui a rassemblé des représentants de Stellantis, de l’usine Fiat, et des cadres du ministère de l’industrie et de la production pharmaceutique, le Wali d’Oran a supervisé une présentation détaillée sur l’état d’avancement des préparatifs dans la zone industrielle de Tafraoui. Les différents réseaux nécessaires à l’usine Fiat, tels que l’eau, le gaz, l’électricité, la fibre optique et l’assainissement, ont été connectés, avec la majorité des travaux déjà achevés.
Les travaux dans la zone industrielle, en particulier autour de l’usine Fiat, ont connu une accélération significative, soulignée lors de cette réunion de suivi. Le directeur des travaux publics a fourni des informations sur les avancements, mettant en avant le dépassement des 70% des travaux d’infrastructure lors de la visite du ministre de l’industrie en septembre dernier. Des tests techniques sont désormais prévus pour ce mois de novembre, une étape cruciale avant le lancement effectif de la production.
Le Wali d’Oran a rappelé l’importance stratégique de ce projet dans la stratégie de développement économique du pays. Il a souligné la nécessité pour Fiat de respecter ses engagements, insistant sur le lancement de la production locale de voitures en Algérie dès décembre. Cette pression des autorités témoigne de l’importance accordée au projet, non seulement en termes d’emploi et de croissance économique, mais aussi en tant que symbole de la volonté du pays de renforcer sa production locale.
L’usine Fiat, dont la production devrait débuter d’ici la fin de l’année, a des ambitions importantes. La capacité de production initiale est fixée à 60 000 véhicules par an, avec une perspective d’augmentation à 90 000 véhicules par an dans une seconde phase. Quatre modèles, dont la Fiat 500 Hybrid et le Doblo en configurations utilitaire et tourisme, seront les premiers à sortir de cette usine. De plus, l’ajout d’un nouveau modèle de dernière génération est prévu pour élargir davantage la gamme.
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