Actualités – La marque automobile italienne Fiat, installée depuis quelques mois en Algérie, fait l’objet d’une pression conséquente concernant la fabrication de ses voitures dans le pays, émanant du Wali de la ville d’Oran.
L’usine Fiat de Tafraoui est sur le point d’entrer en production le mois prochain, du moins conformément aux engagements pris par les responsables du groupe Stellantis, auquel appartient le constructeur italien. Les autorités algériennes semblent étroitement impliquées dans ce projet, comme en témoigne le suivi régulier de la part du Wali d’Oran, qui tient régulièrement des réunions avec les responsables du groupe Stellantis.
La dernière réunion en date s’est tenue hier au chef-lieu de la wilaya. Cette réunion élargie a vu la participation du premier responsable de la wilaya d’Oran, des responsables de Stellantis et de l’usine Fiat, ainsi que des cadres du ministère de l’industrie et de la production pharmaceutique. D’autres représentants d’institutions telles que le président de l’APW, le secrétaire général de la wilaya, les directeurs exécutifs de divers secteurs, ont également pris part à cette rencontre, soulignant l’importance de cette réunion qui s’apparentait à une dernière vérification avant le lancement.
Au cours de cette réunion, le Wali d’Oran a supervisé une présentation par le directeur des travaux publics sur l’état d’avancement des préparatifs dans la zone industrielle de Tafraoui, en particulier la partie abritant l’usine Fiat. Des exposés ont été donnés sur la connexion de l’usine Fiat aux différents réseaux (eau, gaz, électricité, fibre optique, assainissement), la plupart des travaux étant achevés. Il en est ressorti que la zone industrielle connaît une accélération des travaux à quelques semaines du début de la production des premières voitures Fiat.
Le chef de l’exécutif local a rappelé que lors de la visite du ministre de l’industrie en septembre dernier à Oran, les travaux d’infrastructure avaient dépassé les 70 %, conformément aux engagements du constructeur, avec des tests techniques devant débuter ce mois de novembre. Il a souligné l’importance accordée par les hautes autorités du pays à ce projet stratégique, s’inscrivant dans la stratégie de développement économique du pays, insistant ainsi sur l’obligation pour la firme italienne Fiat de respecter ses engagements et de lancer la production locale de ses voitures en Algérie en décembre.
À noter que l’usine Fiat, qui devrait entrer en production d’ici la fin de l’année, prévoit une capacité de production de 60 000 véhicules par an dans une première phase, passant à 90 000 véhicules par an par la suite. Quatre modèles, dont la Fiat 500 Hybrid et le Doblo dans ses configurations utilitaire et tourisme, seront produits, avec l’introduction prévue d’un autre modèle de dernière génération dans un avenir proche pour enrichir la gamme.
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