Voitures en Algérie : une énorme polémique ébranle Ali Aoun et Fiat

Ali Aoun Fiat

Une récente vague de rumeurs et de spéculations a secoué l’industrie automobile en Algérie, impliquant la marque italienne Fiat et le ministre algérien de l’Industrie, Ali Aoun. Cette polémique, d’une ampleur inattendue, a poussé le ministère de l’Industrie à réagir promptement avec un démenti catégorique, en soirée de jeudi 16 mai.

Selon les informations largement relayées sur les réseaux sociaux, une rumeur persistante prétendait que l’usine Fiat à Oran serait contrainte de fermer temporairement ses portes en raison du vol de pas moins de 132 moteurs Fiat. Cette allégation, associée à une image d’Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, a rapidement semé le doute quant à la fiabilité de ces informations et à la situation réelle de l’usine.

Dans une déclaration officielle, le ministère algérien de l’Industrie a réagi avec fermeté en affirmant : « Des informations erronées circulent sur les réseaux sociaux prétendant la fermeture temporaire de l’usine Fiat à Oran en raison du vol de 132 moteurs Fiat. Une image d’Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, a été associée à cette rumeur relative à Fiat. »

Le ministère a ensuite ajouté : « Le ministère de l’Industrie nie catégoriquement ces allégations sans fondement et confirme la continuité de l’activité de production à l’usine Fiat à Oran de manière normale. Le ministère de l’Industrie appelle tout le monde à ne se fier qu’aux informations émises par les sources officielles et à ne pas se laisser entraîner par les rumeurs et les informations fausses. »

Cette réaction officielle vise à dissiper tout malentendu ou désinformation concernant la situation de l’usine Fiat à Oran. Elle souligne également l’importance cruciale de vérifier les sources d’information et de ne pas propager de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux, qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur les entreprises et l’économie.

L’usine Fiat à Oran joue un rôle vital dans le secteur automobile en Algérie, contribuant à l’emploi et à la croissance économique dans la région. Une fermeture temporaire aurait non seulement des répercussions sur l’entreprise elle-même, mais aussi sur l’ensemble de l’industrie automobile et sur l’emploi local.

Voitures en Algérie, Fiat…etc : Ali Aoun monte au créneau

Pour rappel, dimanche dernier, le Ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a vivement critiqué certains concessionnaires automobiles en Algérie. Il a pointé du doigt le nombre croissant de plaintes déposées par des citoyens concernant les retards inacceptables dans la livraison de leurs véhicules neufs.

M. Aoun a exprimé son mécontentement face à ces pratiques qui ne sont pas conformes aux dispositions du cahier des charges signé par les concessionnaires agréés en Algérie. Il a martelé une exigence claire : le respect des délais de livraison légaux des véhicules aux clients est une obligation impérieuse.

Ces critiques cinglantes surviennent en réponse à l’explosion du nombre de plaintes reçues par le ministère. En effet, M. Aoun a révélé un chiffre alarmant : 20 000 plaintes ont été déposées auprès de son ministère depuis l’ouverture d’une plateforme numérique dédiée aux réclamations des consommateurs concernant les retards de livraison de véhicules neufs.

Le Ministre a également appelé les consommateurs à ne pas se laisser faire et à déposer des plaintes en cas de non-respect de leurs droits.

Ce nombre colossal de plaintes met en lumière l’ampleur des manquements et du manque de sérieux de certains concessionnaires automobiles en Algérie, qui ne respectent pas les délais de livraison légaux et contractuels, bafouant ainsi les droits des consommateurs.

Selon les observateurs, cette situation inacceptable témoigne d’un mépris flagrant des obligations contractuelles et d’un manque de considération évident envers les clients algériens.

En outre, le Ministre a révélé que l’Algérie a importé à ce jour 159 000 véhicules dans le cadre du quota fixé pour l’année 2023, qui s’élève à 180 000 unités.

Cette information intervient alors que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accorde une attention particulière au suivi minutieux du dossier de l’assemblage et de la fabrication automobiles en Algérie, avec pour objectif d’atteindre un taux d’intégration de 40% dans un court laps de temps.

Dans ce contexte, le partenariat algéro-italien pour la concrétisation de l’usine d’Oran tant attendue cristallise les espoirs des Algériens, qui la voient comme la locomotive qui propulsera le secteur de l’assemblage et de la fabrication automobiles en Algérie.

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