Voitures neuves en Algérie : accusée (encore une fois) de faillir à ses engagements, Fiat réplique

Fiat Algérie engagements

Actualités Fiat Algérie se retrouve une fois de plus sous le feu des critiques, accusée de ne pas respecter ses engagements concernant le lancement de la production locale avant la fin de l’année en cours. Cependant, la société a répondu à ces allégations, affirmant que des progrès significatifs sont en cours et que la production débutera conformément à l’annonce officielle.

L’usine Fiat Algérie, actuellement en construction à Tafraoui, dans la wilaya d’Oran, devrait commencer la production en décembre 2023, comme l’a annoncé officiellement la société. Cette usine, qui fait partie du groupe automobile Stellantis, débutera avec un taux d’intégration de 30 %, conformément aux exigences du cahier des charges régissant l’activité de construction automobile en Algérie.

Pour atteindre cet objectif, la mise en place d’un réseau de sous-traitants est essentielle pour satisfaire les besoins en pièces nécessaires à la fabrication des véhicules. Ce réseau est en train de se mettre en place, avec onze équipementiers locaux déjà impliqués dans le processus de construction du tissu nécessaire à la production des véhicules Fiat, comme le rapporte le journal El Watan.

Un responsable de Stellantis Algérie a souligné que,  » pour le moment, le choix s’est porté sur des fournisseurs algériens déjà présents sur le marché, afin de respecter le taux d’intégration de 30 % exigé par le cahier des charges « . Ces équipementiers algériens se spécialisent dans  » la fabrication de pneumatiques, de batteries et de pièces plastiques « .  » D’autres fournisseurs devraient rejoindre le réseau après avoir obtenu les homologations nécessaires « , comme l’a expliqué Boutahra, DG de Stellantis Algérie.

Parmi les fournisseurs déjà identifiés, on trouve Sarel, basé à Alger, pour la production de pièces plastiques, Sitel, situé à Tlemcen, pour les câblages et les faisceaux de câbles électriques, Martur Algérie à Es Sénia, Oran, pour les sièges, un fabricant de batteries, ainsi qu’Iris Tire, spécialisé dans la fabrication de pneumatiques à Sétif. Cette liste, bien que non exhaustive, souligne l’engagement de Fiat Algérie à travailler avec des fournisseurs locaux, tout en faisant appel à des fournisseurs internationaux, notamment italiens, pour équiper les véhicules de la marque.

Il convient de rappeler que le groupe Stellantis avait signé un accord avec l‘Algérie et annoncé un investissement de 200 millions d’euros dans l’usine Fiat d’Oran. Dès le début de son exploitation, l’usine devrait produire 90 000 véhicules par an, marquant un jalon significatif dans l’industrie automobile du pays.

En septembre dernier, le ministre Ali Aoun a visité cette usine, confirmant que le projet était en bonne voie avec un taux d’avancement de 75 % et que quelques étapes finales, telles que l’installation de certaines machines et la formation des travailleurs, étaient nécessaires pour que l’usine soit prête à 100 %. En octobre, à l’Assemblée populaire nationale (APN), Ali Aoun a réitéré que le projet de l’usine Fiat à Oran réalisait des progrès considérables.

Ainsi, malgré les allégations de non-respect des engagements, Fiat Algérie continue d’avancer vers la production locale, renforçant son engagement envers le marché automobile algérien et contribuant à la croissance de l’industrie automobile du pays.

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