Immigration – Algérie visas et voyages – Le secteur automobile en Algérie a récemment fait face à des défis majeurs liés à la spéculation et à la pénurie de voitures neuves sur le marché. Pour remédier à cette situation, le gouvernement algérien a pris une décision d’une importance cruciale visant à réguler les opérations d’achat de voitures neuves. Cette décision a été annoncée dans le but de mettre un terme aux pratiques spéculatives qui ont eu un impact négatif sur le marché automobile du pays.
Le ministère de la Justice a joué un rôle central dans cette initiative en adressant une instruction importante à la Chambre nationale des notaires. Cette instruction exige que les notaires cessent d’enregistrer les transactions de vente de voitures neuves, dans le but de freiner la spéculation qui a émergé dans le secteur. Cette mesure, qualifiée de « conjoncturelle, conservatoire et provisoire », a été diffusée via les réseaux sociaux et relayée par l’Association de protection des consommateurs (APOCE), afin d’assurer sa visibilité auprès du grand public.
La note, signée par le président de la Chambre des notaires, Ramdane Bougueffa, met en évidence l’objectif fondamental de cette décision gouvernementale. Cette mesure vise à combattre la spéculation illicite qui a entraîné une distorsion dans le marché de la vente de véhicules neufs. Plus important encore, cette initiative vise à protéger les droits des citoyens algériens, en garantissant leur accès à des véhicules neufs à des fins personnelles et professionnelles.
La mesure annoncée devrait particulièrement avoir un impact significatif sur les véhicules de la marque italienne Fiat, dont les ventes ont été particulièrement touchées par les pratiques spéculatives. Il a été signalé que certains revendeurs ont élaboré des stratégies permettant l’achat de plusieurs véhicules neufs par l’intermédiaire de tiers, pour ensuite les revendre avec l’utilisation de contrats notariés comme moyen de garantie pour leurs clients. Cette approche a non seulement contribué à élever les prix des voitures, mais a également limité l’accès des citoyens ordinaires à ces véhicules.
Ainsi, la décision du gouvernement algérien d’interdire l’enregistrement des transactions de vente de voitures neuves par les notaires vise à perturber cette chaîne de spéculation. En limitant les transactions enregistrées de cette manière, le gouvernement espère réduire les opportunités pour les revendeurs de tirer profit de la pénurie de voitures neuves sur le marché, et ainsi ramener un équilibre souhaitable entre l’offre et la demande.
Voitures en Algérie : Fiat met en place un nouveau mécanisme
Pour rappel, Fiat Algérie, la branche locale du constructeur automobile italien, a récemment dévoilé une nouvelle approche pour gérer les demandes de sa gamme de voitures neuves. Selon des sources internes à l’entreprise, cette stratégie novatrice vise à rationaliser la gestion des précommandes et à offrir une réponse plus efficace aux besoins des clients.
Les informations obtenues suggèrent que Fiat Algérie a instauré un système de pré-commande, permettant aux clients de manifester leur intérêt pour un modèle spécifique, même si celui-ci n’est pas immédiatement disponible en stock. Le processus est simple : les clients doivent fournir une copie de leur carte d’identité nationale ainsi que les détails de leur commande.
Ces données clients sont ensuite enregistrées au sein d’une plateforme numérique déployée dans chaque concession, et aucune avance financière n’est requise à cette étape. Dès que le véhicule souhaité devient disponible, les clients sont contactés en suivant l’ordre chronologique de leur inscription sur la plateforme. Ce mécanisme ressemble à une liste d’attente officielle, regroupant des informations essentielles telles que les coordonnées des clients, les spécifications du modèle désiré et la date d’inscription.
L’objectif principal de cette initiative est de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des précommandes, ce qui aura des répercussions positives sur le traitement des commandes effectives. L’idée est aussi de minimiser les éventuels problèmes liés aux délais de livraison. En outre, cette liste d’attente permettra à Fiat Algérie d’anticiper davantage les préférences futures des clients en termes de modèles, de versions et même de couleurs, facilitant ainsi l’importation de véhicules répondant au mieux aux attentes des conducteurs algériens.
Il convient de noter que, dans le cadre des opérations d’importation, la firme italienne a exprimé sa volonté d’accélérer le rythme pour atteindre un volume de 12 000 unités par mois dès le mois de septembre prochain. Cette augmentation de l’approvisionnement devrait se traduire par une disponibilité accrue, des délais de livraison plus courts et la résolution des problèmes liés aux retards. Cette situation devrait s’améliorer davantage avec le lancement de la production locale à l’usine Fiat d’Oran. La production nationale est en effet prévue pour débuter avant la fin de l’année en cours, contribuant ainsi à répondre de manière encore plus satisfaisante aux besoins des clients algériens en matière de voitures neuves.
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