Voitures neuves : le DG de Chery Algérie menace les adeptes de la spéculation

Chery Algérie DG

Le directeur général de Chery en Algérie, Aymen Cheriet, a lancé un avertissement ferme aux adeptes de la spéculation automobile, assurant la mise en place d’un système anti-spéculation.

Lors d’une récente prise de parole, Cheriet a abordé la question du nombre croissant de véhicules Chery qui seront importés d’ici l’année prochaine. Il a souligné l’impératif de répondre à une demande croissante en visant la disponibilité d’au moins 60 000 voitures d’ici 2024. Au cours de son discours, le responsable de Chery Algérie a également détaillé un plan de lutte contre la spéculation dans le secteur automobile.

Pour contrer le risque de spéculation, Cheriet a affirmé que Chery a instauré un système « protecteur ». Il a réaffirmé l’engagement de Chery à protéger les consommateurs tout en lançant une mise en garde aux spéculateurs, déclarant : « Notre objectif aujourd’hui est de protéger le consommateur. Il est crucial que nos voitures parviennent à ceux qui en feront un usage personnel. Il n’y a pas de place pour les courtiers chez nous. »

Ce mécanisme vise à garantir que les véhicules Chery parviennent directement aux utilisateurs, en conformité avec les directives strictes du ministère de l’Industrie. Un cahier des charges rigoureux, émis par le gouvernement, autorisera les concessionnaires à exclure les revendeurs et courtiers automobiles du processus.

Bien que le quota établi pour la fin de 2023 soit de 10 000 voitures, plus de 17 000 personnes ont déjà exprimé leur intérêt pour l’acquisition d’une voiture Chery. D’ailleurs, dans son interview accordée à Ennahar TV, Aymen Cheriet a révélé que la demande pour les véhicules Chery était exceptionnellement élevée dès le premier jour du lancement de la marque.

Cheriet a souligné la nécessité d’augmenter le quota pour répondre de manière adéquate à la demande réelle du marché. « Je pourrais vendre plus de 50 000 voitures par an. Nous avons besoin d’au moins 60 000 voitures d’ici 2024, mais nous ne faisons qu’exprimer la demande. La décision concernant les quotas revient à l’État, » a-t-il expliqué.

Le directeur général a également souligné qu’une quantité plus importante pourrait faciliter des négociations avantageuses et contribuer à une baisse des prix, offrant ainsi des opportunités financières plus attractives aux consommateurs.

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