Algérie actualité – Nombreux sont les Algériens de France souhaitant se rendre en Algérie à bord des vols au départ de l’Hexagone, au cours du Ramadan 2024, et désirant connaitre le prix du billet le moins cher. On répond à cette interrogation dans cet article.
Après les compagnies aériennes Air Algérie, Transavia et Vueling, qui proposent des vols à prix réduits entre la France et l’Algérie en mars prochain, une autre compagnie low-cost se joint à la tendance en affichant des tarifs alléchants pour ses vols vers les aéroports algériens.
Il s’agit de Volotea, une compagnie qui dessert plusieurs villes en Algérie, dont Alger, Oran, Constantine, Annaba, Béjaïa et Sétif, au départ de Marseille et Bordeaux. Cette fois-ci, elle propose des billets d’avion à partir de 35 € pour un aller simple, une offre particulièrement intéressante pour ceux qui prévoient de voyager pendant le mois de Ramadan en mars.
Ces tarifs promotionnels sont valables sur plusieurs itinéraires, comme Bordeaux – Alger, Marseille – Béjaïa et Marseille – Annaba, pour des départs prévus en mars prochain. Toutefois, il est à noter que Volotea applique une politique bagage stricte, autorisant seulement un bagage à main en cabine, conforme aux critères de dimensions et de poids spécifiques.
Malgré cette restriction, cette offre de Volotea représente une occasion à ne pas manquer pour ceux qui cherchent des billets abordables pour voyager entre la France et l’Algérie. Avec des tarifs aussi compétitifs, il devient plus accessible pour un plus grand nombre de personnes de rendre visite à leur famille, leurs amis ou de partir en séjour touristique en Algérie.
Il est conseillé de réserver rapidement, car les places disponibles à ces tarifs réduits risquent de se remplir rapidement. En planifiant dès maintenant votre voyage, vous pourrez profiter de cette opportunité pour organiser votre séjour en Algérie en toute sérénité.
Vols France Algérie : le billet le moins cher est chez Volotea, mais…
Dans un autre registre, la décision de la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine), rendue le 5 février dernier, est passée relativement inaperçue, mais elle a confirmé une condamnation significative à l’encontre de la compagnie aérienne à bas coût Volotea. Cette dernière a été condamnée à une amende de 247 500 euros, une sanction qui marque une première dans le secteur de l’aviation. Cette compagnie espagnole, créée par deux anciens dirigeants de Vueling, a gagné en popularité en détrônant Air France sur les vols intérieurs en France. Mais cette réussite a été entachée par des conditions de travail jugées dégradées pour le personnel navigant, notamment les pilotes, hôtesses et stewards, ce qui a soulevé des préoccupations quant à la sécurité des vols.
L’arrêt de la cour d’appel de Rennes met en lumière le lien entre les dépassements horaires du personnel navigant et la sûreté des vols. Cette décision fait suite à une série de constats dressés par l’inspection du travail sur la plateforme aéroportuaire de Nantes en 2018, révélant près de 200 infractions à la législation sur le temps de travail. Parmi ces infractions, il a été constaté que Volotea se conformait au droit européen, qui autorise une durée mensuelle maximale de vol de 100 heures, tandis que les normes sociales françaises plafonnent cette durée à 90 heures. C’est sur cette base que la compagnie a été condamnée par la justice française, ainsi que son ancien directeur des ressources humaines pour la France.
L’arrêt de la cour d’appel souligne le risque pour la sécurité des vols découlant du non-respect des dispositions relatives au temps de travail et de repos du personnel navigant. La fatigue induite par ces dépassements horaires représente un danger tant pour les employés que pour les passagers. La cour critique également le manque de diligence de Volotea dans la recherche des dispositions applicables à la situation de ses employés en France.
Cette décision judiciaire intervient dans un contexte où le gouvernement avait envisagé de placer les services de contrôle sous la tutelle de la direction générale de l’aviation civile, avant d’y renoncer. Elle souligne l’importance de garantir le respect des normes sociales et du temps de travail dans le secteur de l’aviation, afin de préserver la sécurité des vols et la santé des employés.
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