Immigration – Algérie Visas et Voyage – Une très mauvaise nouvelle risque de fortement perturber les clients de la compagnie nationale algérienne. Celle ci est en rapport avec les vols qu’opère Air Algérie au départ de la France à destination du sol algérien. C’est du moins ce que laisse entendre le média français Le Figaro, dans un article mis en ligne sur son site en fin de journée du 13 septembre.
Ainsi, selon la même source la Direction générale de l’aviation civile française (DGAC) a appelé les compagnies à « réduire leur programme de vols de 50% pour la journée de vendredi 16 septembre en France métropolitaine ». Pourquoi avoir lancé cet appel ? En effet, le syndicat majoritaire des aiguilleurs du ciel, le SNCTA (Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien) appelle à la grève ce jour-là en France. C’est ce qui explique donc le message de la DGAC.
Cet appel à la grève risque de fortement chambouler les plans de la compagnie nationale algérienne et donc de ses passagers, qui risquent tout simplement de voir leurs vols annulés, d’autant plus que pas moins de 14 vols sont programmés par Air Algérie à cette date, au départ des deux aéroports parisiens, à savoir Charles de Gaulle et Orly, à destination de plusieurs villes algériennes, en l’occurrence Alger, Bejaia, Tlemcen, Oran, Annaba et Constantine.
Vols entre la France et l’Algérie : Air Algérie perturbée, qu’en est il d’Air France ?
Toujours dans le même sillage, Le Figaro signale que, Air France n’a pas encore adopté son dispositif, mais a toutefois promis d’informer individuellement ses clients concernés. « La compagnie regrette ce mouvement qui aura des conséquences importantes pour ses clients », précise le transporteur français. Cette grève pourrait aussi avoir des répercussions sur le trafic européen, perturbant la route des avions survolant la France. La DGAC travaille à cet effet « avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national ».
Pourquoi cette grève ?
Avec cette grève, le SNCTA manifeste son inquiétude « au sujet du niveau actuel de l’inflation ainsi que des recrutements à venir ». Les contrôleurs du ciel réclament des augmentations de salaire et d’effectifs. « La compensation de l’inflation est une revendication sociale forte et juste, dont le financement est prévu par les plans de performance européens », martèle le SNCTA.
« Aucune réponse (n’a été) apportée par la DGAC et les pouvoirs publics » à ces revendications, ce qui constitue « une provocation envers la profession », estime le syndicat. Prêt au bras de fer, le SNCTA annonce le dépôt « d’un deuxième préavis du mercredi 28 septembre au vendredi 30 septembre inclus ».
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