Un récent voyage à Marrakech, ville la plus visitée au Maroc, a pris une tournure inattendue pour un touriste belge, connu sur TikTok sous le nom de CSEB. Avec une communauté de plus de 350 000 abonnés, il a utilisé sa plateforme pour partager ses expériences, souvent en dénonçant ce qu’il perçoit comme les défauts de la ville ocre et du Maroc en général. Ses vidéos et lives révèlent un mélange de frustration et de déception face à ce qu’il a rencontré lors de son séjour.
Dès son arrivée au Maroc, le touriste belge a été confronté à une tentative d’arnaque orchestrée par un chauffeur de taxi. Alors que le tarif habituel pour une course ne dépasse pas 50 dirhams, le conducteur lui a proposé de le faire monter pour 100 dirhams. Cette première mésaventure a été un signal d’alarme qui lui a donné le ton de son expérience. Dans ses vidéos, il évoque également ses efforts pour échanger des euros, précisant qu’à chaque fois, quelqu’un essayait de l’escroquer.
Au fil de ses déambulations dans Marrakech, la déception s’est amplifiée. Le touriste a exprimé son mécontentement, déclarant que « le Maroc, c’est nul » et qu’il ne prévoit pas de revenir, préférant se tourner vers des destinations comme l’Espagne. Son discours met en lumière une réalité complexe : il associe les tentatives d’escroquerie à la pauvreté ressentie par certains habitants. « Les gens cherchent à profiter des touristes parce qu’ils n’ont pas d’argent », a-t-il expliqué avec un mélange d’incompréhension et de tristesse.
Le touriste belge a également été particulièrement frappé par la saleté qui règne dans les rues de Marrakech. Dans ses vidéos, il filme des lieux où les déchets s’entassent et où l’odeur désagréable de l’urine semble omniprésente. « Les rues sont sales et puent la pisse, avec des poubelles partout », témoigne-t-il, incrédule face à cette image qui ne correspondait pas à ses attentes. Il a même partagé son étonnement en découvrant que « l’éboueur à la marocaine » se matérialise sous la forme d’un cheval tirant des sacs poubelles.
« Franchement, je ne m’attendais pas à voir Marrakech dans un tel état », confie-t-il, en précisant qu’il a visité des pays pauvres auparavant, notamment à la frontière russe, mais qu’ils ne souffraient pas d’un tel manque de propreté.
Cependant, dans une tournure inattendue, CSEB a également exploré des quartiers plus chics de la ville. Dans une de ses dernières vidéos, il a admis qu’il avait passé trop de temps dans « les coins pourris » et que ces expériences ne représentaient pas Marrakech dans son ensemble. « Il faut aller dans les beaux coins pour vraiment apprécier la ville », a-t-il conclu, ouvrant la porte à une perspective plus nuancée de son voyage.
Cette expérience illustre la dualité de Marrakech, entre l’attrait des quartiers animés et colorés et les réalités moins glorieuses qui jalonnent certaines rues. Alors que certains touristes découvrent la magie des souks et la beauté des jardins, d’autres, comme CSEB, sont confrontés à des réalités plus difficiles. Cette disparité invite à réfléchir sur la nécessité d’une approche plus équilibrée pour promouvoir le tourisme et améliorer les conditions de vie locales.
Au final, les partages de CSEB sur TikTok ont suscité des réactions variées parmi ses abonnés, certains partageant ses préoccupations, tandis que d’autres défendent la richesse culturelle et historique du Maroc. Ce voyage est devenu une source de débat, rappelant que derrière chaque destination se cache une multitude d’expériences qui méritent d’être racontées, tantôt brillantes, tantôt sombres, mais toujours instructives.
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