Le vol TB 3465 de la compagnie aérienne belge TUI Fly, initialement prévu pour relier Bruxelles à Alger, a été le théâtre d’un événement troublant le lundi 27 janvier 2025, plongeant les passagers dans une situation de panique intense. Bien que ce type d’incident soit rare, il a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les compagnies aériennes lorsqu’un problème technique se produit en vol, créant une atmosphère de confusion et d’inquiétude parmi les voyageurs.
Le vol, qui devait décoller à 13h45, a pris un léger retard et a quitté l’aéroport de Bruxelles à 14h24. Après une heure de vol, l’avion, un Boeing 737, se trouvait au-dessus de Limoges, en France, lorsque le personnel de bord a annoncé que, pour des raisons de sécurité, l’appareil devait faire demi-tour et retourner à Bruxelles. Un « problème technique » avait été détecté, sans plus de précisions initiales. Cette annonce a eu un impact immédiat sur les passagers à bord, qui ont ressenti un mélange de confusion et d’anxiété.
Un passager de ce vol vers Alger, qui a vécu cette situation de l’intérieur, a décrit l’ambiance à bord : « À bord, c’était l’apocalypse. Certains passagers pleuraient, d’autres criaient. Un bruit énorme se faisait entendre à l’arrière de l’avion. C’était affreux, comme dans un film d’horreur ». La peur et la panique ont envahi l’espace intérieur de l’avion, amplifiées par les bruits mécaniques inhabituels, qui ont alimenté les spéculations et les craintes parmi les passagers. Il a fallu près de quarante minutes pour que la situation atteigne un certain calme, même si l’inquiétude était toujours palpable.
Ce qui a compliqué davantage la situation, c’est le manque d’information précise sur la nature du problème technique. Les passagers ont été laissés dans une incertitude totale, renforçant leur anxiété. Cependant, malgré les cris et la tension qui régnaient à bord, l’équipage a continué de rassurer les passagers, en expliquant que le vol revenait à Bruxelles « par précaution ». Selon la porte-parole de TUI Fly, la décision de faire demi-tour était motivée par la nécessité de garantir la sécurité des passagers. « Nous avons décidé de revenir à Bruxelles car les hangars de la compagnie s’y trouvent, et il était plus sûr d’effectuer une inspection technique là-bas », a-t-elle déclaré.
En arrivant à l’aéroport de Bruxelles en fin d’après-midi, les 175 passagers ont été pris en charge et ont été logés dans des hôtels pour la nuit ou ont été rapatriés chez eux. La compagnie aérienne a assuré que tous les frais de transport et d’hébergement seraient couverts. Selon les informations fournies par la compagnie, l’avion a été immédiatement inspecté par les techniciens afin de déterminer la cause exacte du problème technique, bien que les détails n’aient pas encore été communiqués au public.
Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontées les compagnies aériennes dans la gestion des crises en vol. Même si les situations de panne technique sont relativement rares, elles restent une source importante de stress pour les passagers. Dans ce cas précis, la réaction de l’équipage a été cruciale pour maintenir le calme, même si les passagers ont eu du mal à gérer l’inquiétude qui régnait à bord. Le retour à Bruxelles a été la décision la plus logique pour assurer la sécurité de tous, mais le manque de communication claire et la durée de l’incident ont exacerbé les émotions des voyageurs.
En dépit de l’angoisse générée par cet événement, il est rassurant de constater qu’aucun passager n’a été blessé et que l’avion a pu atterrir en toute sécurité à Bruxelles. Bien que l’expérience ait été marquée par une forte montée de panique et une atmosphère de chaos, le professionnalisme de l’équipage et la prise en charge rapide à l’arrivée ont permis d’éviter une situation encore plus dramatique. Cet incident rappelle également l’importance pour les compagnies aériennes de préparer des plans de communication adaptés pour gérer les situations de crise, afin de réduire l’anxiété des passagers et de les informer de manière transparente sur les événements qui surviennent en vol.
Les passagers du vol vers Alger se souviendront probablement longtemps de cette expérience, non seulement à cause de la peur qu’ils ont ressentie, mais aussi en raison des nombreux interrogations sur ce qui aurait pu se passer si la situation avait pris une tournure plus grave. Si la compagnie aérienne TUI Fly a agi avec professionnalisme en ramenant l’appareil à Bruxelles et en prenant les mesures nécessaires, cet incident rappelle l’importance de la transparence, de la communication et de la gestion de crise dans l’aviation civile.
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