Depuis des décennies, les traversées maritimes entre la France et l’Algérie sont bien plus qu’un simple voyage : elles représentent un véritable pont entre les deux rives de la Méditerranée, un lien indéfectible entre des millions de voyageurs. Chaque année, familles, commerçants et travailleurs expatriés prennent la mer, souvent avec des véhicules chargés à ras bord, transportant des souvenirs, des marchandises et une partie de leur quotidien. Mais ces derniers jours, une règle stricte de la douane en Algérie concernant les bagages et les véhicules a suscité de vives réactions, avant d’être finalement remise en question.
Tout a commencé lorsque la compagnie maritime Corsica Linea a annoncé que seules certaines catégories de véhicules seraient désormais autorisées à entrer en Algérie. Un coup dur pour les voyageurs habitués à transporter de gros volumes d’affaires, notamment dans des fourgons aménagés ou des véhicules de transport sans sièges. Officiellement, cette restriction visait à lutter contre l’importation illégale de marchandises, mais elle a été perçue par beaucoup comme une nouvelle contrainte pesant sur ceux qui, chaque été, font le voyage avec des biens destinés à leurs proches.
Bagages, voyage en Algérie : une mesure de la douane fait jaser
En parallèle, une autre mesure a fait grand bruit : l’interdiction de charger des bagages sur le toit des véhicules. Cette règle, censée assurer plus de sécurité et fluidifier l’embarquement, a immédiatement soulevé un tollé parmi les habitués de la traversée. Les véhicules débordant de valises, de cartons et d’appareils électroménagers sur le toit sont une image familière des ferries reliant la France à l’Algérie. Cette interdiction signifiait donc un véritable bouleversement dans les habitudes de transport. « Il est interdit de charger des bagages et marchandises sur le toit des véhicules, qu’il s’agisse de voitures de tourisme ou de fourgons. », avait notamment écrit la compagnie maritime française, citant des instructions de la douane algérienne.
Cependant, un retournement de situation inattendu a semé le doute. Des témoignages recueillis par la rédaction de DNAlgérie ont confirmé une confusion : plusieurs passagers affirment avoir pu embarquer avec des bagages bien visibles sur le toit de leurs voitures.
Cette ambiguïté a donné naissance à de nombreuses spéculations : la douane aurait-elle décidé d’assouplir les restrictions face au mécontentement des voyageurs ? Ou s’agissait-il simplement d’un manque de coordination entre les autorités maritimes et portuaires ? Aucune annonce officielle n’a été faite, laissant les passagers dans une incertitude pesante.
En attendant d’y voir plus clair, les voyageurs se retrouvent à naviguer dans une mer d’incertitudes, entre rumeurs et réalités. Une chose est sûre : cette affaire montre une fois de plus à quel point les voyages entre la France et l’Algérie ne sont jamais de simples déplacements, mais un véritable ballet logistique et émotionnel, où chaque nouvelle règle peut bouleverser des milliers de vies. La rédaction de DNAlgérie continue de suivre cette affaire de près, en espérant obtenir des clarifications officielles sur cette situation qui alimente toujours plus de débats.
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