Voyage en Algérie, bagages : une mesure forte appliquée

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L’aéroport international d’Alger, devenu une véritable plaque tournante du continent, se prépare à accueillir un flux massif de passagers à l’approche de la saison estivale. Cette année, le voyage en Algérie prend une nouvelle dimension, notamment en ce qui concerne les bagages, avec l’instauration de mesures inédites pour en accélérer la récupération.

En effet, dans le cadre d’une vaste opération d’amélioration des services, l’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA), dirigée par Mokhtar Mediouni, a lancé une initiative forte : le recrutement de manutentionnaires saisonniers spécialement affectés aux bagages. L’objectif est clair, comme l’a souligné le PDG lors de son passage à la chaîne 3 de la Radio Algérienne : « On s’est fixé d’améliorer ce temps et on a recruté pour cela des manutentionnaires saisonniers pour les bagages à titre d’aide à la compagnie Air Algérie. »

Cette mesure vise à réduire considérablement le délai d’attente des passagers à l’arrivée. Le voyage en Algérie, souvent associé à des attentes interminables au carrousel, pourrait bien changer de visage grâce à cette mobilisation. Mokhtar Mediouni s’est d’ailleurs félicité des résultats déjà observés lors de la campagne du Hadj 2024 : « Je suis satisfait de la réussite de la mobilisation durant la campagne de 2024, notamment en ce qui concerne la remise des bagages à l’arrivée. » Le temps de récupération des bagages, qui pouvait s’étirer jusqu’à trois heures, a été ramené à seulement une demi-heure dans certains cas. Le voyageur en Algérie pourra ainsi récupérer ses bagages plus rapidement, rendant le début de son séjour bien plus agréable.

Le pic de fréquentation, traditionnellement lié au Hadj, a également permis de tester cette nouvelle organisation dans des conditions réelles. Au total, 53 vols sont programmés vers Djeddah, et cette campagne, « préparée depuis des mois », selon Mediouni, s’inscrit dans une stratégie globale visant à moderniser les services aéroportuaires. Le voyage en Algérie est donc impacté positivement, tout comme la gestion des bagages, désormais plus fluide et efficace.

Mais ce n’est pas tout. Consciente de l’importance du confort des passagers, l’EGSA a également investi dans l’aménagement d’espaces à l’intérieur et à l’extérieur de l’aérogare. Ces installations, comprenant des distributeurs de boissons, des snacks, des sanitaires et des salles de prière, permettent aux accompagnateurs, notamment des hadjis, de patienter dans de bonnes conditions, sans avoir accès à l’aérogare elle-même.

Cette dynamique de transformation s’inscrit dans un contexte de forte hausse du trafic. Selon Mediouni, « il y a actuellement des familles qui font deux fois l’aller-retour sur Alger ». La progression du nombre de passagers est continue, alimentée par les vols réguliers, les vols low-cost et les charters. Le voyage en Algérie s’intensifie, tout comme la circulation des bagages. De plus, de nombreux Européens, confrontés aux restrictions de survol de certains pays africains par Air France, transitent désormais par Alger. Les passagers asiatiques, eux, choisissent cette escale pour atteindre l’Europe, en raison de la fermeture des espaces russes et ukrainiens. Le choix d’Alger comme hub n’est donc plus un hasard, mais une stratégie pour contourner les contraintes aériennes.

À la veille de la saison estivale, la promesse faite à la diaspora est réaffirmée avec force. « Le défi est de satisfaire la diaspora consciente des efforts déployés pour leur offrir le maximum de facilitations afin de rendre leurs déplacements agréables vers leur pays d’origine », affirme Mediouni. Ce défi englobe aussi bien la gestion des bagages que les moyens de transport terrestre. Désormais, les voyageurs disposent de choix multiples à leur arrivée : navette ferroviaire, métro prochainement opérationnel, et taxis réglementés, dont les tarifs seront clairement affichés. « L’usager saura quel tarif prendre, en toute transparence, et c’est à lui de choisir », a précisé le PDG.

Par ailleurs, des lignes de bus assurées par l’Etusa relient désormais l’aéroport à Blida, Boumerdes et Tizi Ouzou. Cette offre bénéficie aussi bien aux voyageurs qu’aux employés de l’aéroport. En matière de sécurité, l’EGSA renforce également ses dispositifs. Mediouni évoque des « démarches pour mettre fin aux agressions, aux vols et aux tickets non perçus qui ont causé des pertes de quatre milliards de centimes par mois ». Des équipements modernes et des équipes permanentes assurent dorénavant une surveillance continue des parkings.

Grâce à ces mesures, le voyage en Algérie devrait offrir une nouvelle expérience, où la récupération rapide des bagages devient une priorité et un symbole d’efficacité. Les efforts conjugués de l’EGSA et d’Air Algérie, appuyés par le recrutement stratégique d’agents supplémentaires, permettent de répondre aux attentes des passagers, et notamment de la diaspora, qui retrouve dans l’aéroport d’Alger une porte d’entrée digne de ses ambitions. Une évolution qui, sans aucun doute, marquera les prochains étés et redéfinira le standard du voyage en Algérie, tant sur le plan des bagages que de l’accueil global.