Voyage en Algérie en 2024 : une nouvelle taxe en euro instaurée

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Pour de nombreux Algériens résidant en France, le voyage vers leur pays d’origine est un moment de retrouvailles familiales, de découvertes culturelles et de souvenirs précieux. Cependant, en 2024, une ombre s’est abattue sur ces voyages bien-aimés avec la récente introduction d’une nouvelle taxe douanière sur tout voyage d’Algérie vers la France.

La nouvelle taxe douanière relative au voyage en Algérie en 2024 concerne spécifiquement les fourgons, que leurs propriétaires aient un registre de commerce ou pas. Elle est appliquée au niveau des ports français, et notamment au niveau du port de Marseille, le principal point de départ et d’arrivée pour de nombreux Algériens voyageant entre la France et l’Algérie. Dès l’arrivée des passagers avec des fourgons en France, un parking spécial leur est désigné sur le bateau, où chaque personne se voit attribuer un numéro de dossier.

Ce numéro de dossier est crucial car il est utilisé par les services douaniers pour vérifier les déclarations faites auprès des autorités douanières en Algérie. En fonction de ces déclarations et des inspections réalisées, les passagers peuvent être soumis au paiement d’une taxe supplémentaire. Dans ce sens, un voyageur ayant récemment embarqué sur un navire de Corsica Linea reliant Alger à Marseille, a confié à DNAlgérie qu’il a été contraint de payer 120 euros de taxe supplémentaire, même s’il avait déclaré ne transporter que de l’huile d’olive et des effets personnels.

Au-delà de ses implications financières, cette nouvelle taxe a également ravivé les préoccupations concernant les relations entre l’Algérie et la France. Certains voient cette mesure comme une atteinte supplémentaire à la liberté de mouvement des Algériens en France, tandis que d’autres la perçoivent comme un signe de tensions croissantes entre les deux pays.

Voyage France Algérie en 2024 : Algérie Ferries choque ses passagers

Dans un tout autre registre, le premier jour du Ramadan 2024 a pris un tour inattendu pour les voyageurs embarqués à bord des navires d’Algérie Ferries. Ce moment sacré de la journée, habituellement marqué par la convivialité et le partage autour d’un ftour généreux, a été assombri par une controverse qui a secoué les clients de la compagnie maritime nationale.

La source de la discorde a été révélée par un client mécontent qui a partagé son expérience sur les réseaux sociaux. Ce passager, ayant choisi Algérie Ferries pour son voyage le premier jour du Ramadan, a été choqué par la piètre qualité du ftour qui lui a été proposé à bord. Au lieu d’un repas nourrissant et traditionnel, il a été servi d’une maigre portion de Brik accompagnée d’un simple gobelet de lait.

Cette révélation a déclenché une vague d’indignation parmi les internautes qui ont rapidement réagi à cette situation déconcertante. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur frustration et leur consternation face à ce qu’ils considéraient comme un manque de considération flagrant de la part de la compagnie maritime nationale. Une jeune fille a exprimé sa colère en décrivant cette action comme un  » manque de respect flagrant  » envers les passagers. Un autre internaute a souligné l’absurdité de cette situation, soulignant que cette maigre collation était loin de répondre aux besoins après une journée de jeûne rigoureux. D’autres ont également comparé la durée des voyages en mer avec celle des vols aériens, mettant en lumière la disparité dans les services proposés.

Il convient de rappeler que le mois de Ramadan revêt une importance particulière pour les musulmans du monde entier. C’est un moment de spiritualité, de piété et de renforcement des liens familiaux et communautaires. La rupture du jeûne, ou ftour, est un moment sacré où les croyants se rassemblent pour rompre le jeûne ensemble, partageant des plats traditionnels et des moments de convivialité.

Dans ce contexte, la déception des voyageurs face à la qualité médiocre du ftour proposé à bord des navires d’Algérie Ferries est compréhensible. Ce repas symbolique, censé être un moment de réconfort et de partage, a été réduit à une simple collation, laissant un goût amer dans la bouche des passagers.

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