Au port d’Oran, les douanes algériennes ont mis fin à une opération de contrebande qui aurait pu coûter cher à l’économie locale. Un individu a été intercepté alors qu’il tentait de faire sortir d’Algérie pas moins de 3 000 paquets de cigarettes, soigneusement dissimulés dans des emballages de poudre à lessive et dans des boîtes de Griwech, cette pâtisserie traditionnelle très prisée. La tentative démontrait à quel point le trafic de cigarettes reste un défi permanent pour les autorités algériennes, mais aussi combien certains individus cherchent à exploiter la valeur de ces produits à des fins lucratives.
Selon le communiqué officiel des services douaniers, ces 3 000 paquets de cigarettes étaient destinés à un marché extérieur. L’individu, dont l’identité n’a pas été divulguée, avait choisi la ruse en utilisant des produits alimentaires et ménagers comme couverture. Les cigarettes, en Algérie, connaissent déjà un marché strictement réglementé et soumis à de fortes taxes, ce qui rend leur contrebande très lucrative. L’ingéniosité de cacher des cigarettes dans du Griwech ou de la lessive montre le degré de sophistication que peuvent atteindre certains trafiquants et souligne l’importance du rôle des douanes algériennes pour protéger le territoire.
Les autorités ont précisé que cette saisie intervient dans un contexte où la contrebande de cigarettes reste un problème récurrent en Algérie. Chaque paquet illégal qui traverse les frontières peut représenter une perte pour l’État en termes de taxes et de droits perçus, mais aussi un risque sanitaire et économique. Le contrôle rigoureux au port d’Oran a permis de récupérer ces cigarettes avant qu’elles ne soient écoulées à l’étranger, mettant ainsi un terme à une opération qui aurait pu s’étendre à grande échelle.
L’Algérie, confrontée à un marché parallèle de cigarettes très actif, multiplie les efforts pour renforcer les dispositifs de contrôle. Cette affaire démontre que même des méthodes ingénieuses, comme la dissimulation de cigarettes dans des produits alimentaires comme le Griwech, ou dans des produits ménagers comme la lessive, ne peuvent échapper à la vigilance des douanes algériennes. Les 3 000 paquets de cigarettes saisis montrent à quel point la contrebande peut être organisée et combien il est vital pour les autorités de rester attentives aux moindres anomalies dans le transport de marchandises à travers le pays.
Cette opération, bien que ponctuelle, envoie un message clair à ceux qui envisagent de détourner des cigarettes en Algérie pour en tirer profit à l’étranger. La combinaison de vigilance, de contrôle strict et de procédures douanières rigoureuses permet d’éviter que les cigarettes, en Algérie, ne deviennent un produit de contrebande à grande échelle. Chaque saisie contribue non seulement à protéger les recettes fiscales de l’État, mais aussi à dissuader de futurs trafiquants, tout en soulignant l’efficacité et l’engagement des douanes algériennes face aux tentatives de fraude.
Cette affaire prouve que, malgré les méthodes de plus en plus inventives utilisées pour faire passer des cigarettes hors d’Algérie, la surveillance et le professionnalisme des douanes algériennes restent un obstacle majeur à la contrebande. Les 3 000 paquets saisis, dissimulés dans de la lessive et du Griwech, illustrent parfaitement la nécessité de maintenir une vigilance constante pour sécuriser les frontières et protéger le marché légal des cigarettes en Algérie.