Lorsqu’il s’agit d’organiser un voyage en Algérie, le célèbre guide international Lonely Planet ne se contente pas de dresser une simple liste d’options : il plonge dans les détails, met en lumière les réalités du terrain et propose des solutions concrètes. En expliquant comment planifier un voyage en Algérie, Lonely Planet insiste sur l’importance de comprendre la taille impressionnante de ce pays, le plus vaste d’Afrique, et sur la nécessité d’adapter ses déplacements à cette dimension. Pour Lonely Planet, prendre l’avion est l’option la plus efficace pour couvrir de longues distances en Algérie, surtout si le temps est limité.
Le transport aérien, selon Lonely Planet, reste un choix stratégique. La compagnie nationale Air Algérie dessert un large réseau de villes, et la création imminente de Domestic Airlines, dédiée uniquement aux lignes intérieures, devrait encore simplifier les déplacements. Dans le nord, prendre un vol intérieur permet d’optimiser un voyage en Algérie et de profiter davantage des visites, tandis que pour rejoindre le sud, cette solution devient presque indispensable à moins d’envisager plus de 2 000 km de route à travers le Sahara. Lonely Planet conseille aux touristes étrangers de réserver leurs billets avant d’arriver en Algérie, le site d’Air Algérie n’acceptant que les cartes locales. En l’absence de réservation, l’astuce est de passer par un site tiers, de se rendre en agence Air Algérie ou de contacter directement le service clientèle.
Pour ceux qui préfèrent garder les mains sur le volant, Lonely Planet avertit que conduire en Algérie demande une certaine audace, car les règles de circulation ne sont pas toujours respectées. Cependant, un voyage en Algérie en voiture peut révéler des coins isolés, des plages reculées ou encore des villages de montagne difficiles d’accès autrement. L’atout indéniable reste le prix du carburant : 45 dinars pour l’essence (0,17 €), 29 dinars pour le gasoil (0,11 €) et à peine 9 dinars pour le GPL-Carburant (0,03 €). Lonely Planet rappelle que les contrôles routiers sont fréquents, mais faciles à gérer si l’on adopte les bons réflexes : baisser le volume de la musique, préparer son permis de conduire international et, la nuit, allumer ses feux intérieurs.
Les taxis, eux, sont omniprésents, notamment à Alger, Oran ou Constantine. Lonely Planet distingue les taxis privés des taxis collectifs aux trajets fixes. Pour les trajets en taxi lors d’un voyage en Algérie, Lonely Planet conseille de convenir du tarif à l’avance, surtout pour les femmes voyageant seules, qui doivent rester vigilantes. Les applications de VTC comme Yassir, inDrive et Heetch, qui se sont imposées en Algérie, permettent d’éviter les mauvaises surprises de facturation grâce à la négociation en ligne.
Les transports en commun en Algérie offrent un autre visage du pays. Selon Lonely Planet, ils sont économiques mais parfois sujets à des retards. Le métro d’Alger, propre et fiable, relie les points clés de la capitale, avec un billet simple à 50 DA et un pass journalier à 150 DA. Les bus interurbains, bien que nombreux, peuvent manquer de confort, ce qui pousse le guide à les considérer comme une option secondaire.
Enfin, pour les amateurs de trajets pittoresques, le train reste une possibilité. Lonely Planet souligne que le réseau ferroviaire algérien, hérité de l’époque coloniale, relie la plupart des grandes villes du nord, avec des prix attractifs, comme les 1 700 dinars (6,5 €) pour un Alger-Oran en première classe. Toutefois, voyager en train en Algérie implique d’accepter le risque de retards pouvant atteindre plusieurs heures. Pour Lonely Planet, si l’objectif est un voyage en Algérie sans stress lié au temps, cette option est à privilégier pour son charme et ses paysages.