L’Algérie, pays riche en histoire et en paysages, accueille chaque année des milliers de visiteurs venus du monde entier. Parmi eux, une touriste turque, récemment arrivée à l’aéroport international d’Alger en compagnie d’une amie algérienne, a vécu un moment inattendu à son arrivée, suscitant un vif intérêt sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Hamra, la touriste en question, partage son expérience, teintée à la fois de surprise, d’incompréhension, puis d’émotion. Ce témoignage a rapidement attiré l’attention des internautes, révélant une facette méconnue des premières interactions entre les étrangers optant pour un voyage en Algérie et les élèments de la PAF.
Le voyage de Hamra débute dans des conditions habituelles. Son avion atterrit à Alger, l’ambiance est calme, et elle se dirige, comme tous les passagers, vers les guichets de la Police aux frontières pour faire apposer le cachet d’entrée sur son passeport. À ses côtés, son amie algérienne l’accompagne, facilitant probablement la compréhension des étapes administratives. Rien ne laisse présager d’un quelconque incident ou d’un traitement particulier. Pourtant, à quelques mètres du guichet, deux agents de la PAF s’approchent du duo et leur demandent de les suivre sans fournir d’explication immédiate. C’est à ce moment que le climat change.
Dans sa vidéo, la voyageuse raconte ce qu’elle a ressenti à cet instant. « On a eu peur », déclare-t-elle, visiblement encore marquée par cette interpellation inattendue. Cette réaction est compréhensible : pour de nombreux étrangers, une convocation soudaine par des agents en uniforme peut soulever de l’inquiétude, voire faire redouter un malentendu ou une erreur administrative. D’autant plus lorsqu’on visite un pays pour la première fois. L’amie algérienne elle-même, bien que familière du contexte local, admet avoir été déstabilisée sur le moment.
Mais cette inquiétude initiale va rapidement se dissiper. Une fois à l’écart, les agents de la PAF expliquent à Hamra qu’en tant que ressortissante étrangère, elle doit remplir des documents spécifiques liés à son entrée sur le territoire algérien. Il ne s’agit donc ni d’un contrôle renforcé, ni d’un soupçon à son encontre. La procédure, bien qu’un peu opaque à première vue, s’inscrit dans les démarches classiques imposées à certains profils de voyageurs non algériens. Ce qui surprend Hamra, toutefois, ce n’est pas tant la formalité en elle-même que la manière dont elle est conduite par les autorités.
L’un des agents lui propose d’emprunter le passage VIP pour accélérer le processus. En moins de cinq minutes, tous les documents sont remplis et vérifiés. L’ambiance change complètement. À la fin de la procédure, le même policier lui souhaite la bienvenue en Algérie, un geste simple mais fort, qui vient balayer les craintes initiales de la touriste. Dans son témoignage vidéo, elle insiste sur ce point : « Je me suis sentie gâtée ». Le contraste entre la peur du début et la chaleur de l’accueil final rend son récit particulièrement marquant.
L’histoire de Hamra dépasse l’anecdote personnelle. Elle met en lumière un aspect souvent négligé du voyage en Algérie : la gestion de l’accueil des touristes étrangers à leur arrivée. Si certaines critiques ont pu émerger par le passé sur la rigueur des formalités ou le manque d’informations claires, cette expérience souligne une autre réalité, celle d’un accueil humain et bienveillant, même lorsqu’il est précédé d’un moment de flottement.
Sa vidéo, partagée des milliers de fois, a provoqué une vague de réactions en ligne. De nombreux internautes, algériens comme étrangers, ont salué le comportement des agents de la PAF. D’autres ont partagé des expériences similaires, révélant que cette bienveillance n’est pas un cas isolé, mais un élément plus répandu qu’on ne l’imagine dans les aéroports du pays.
Pour Hamra, ce voyage en Algérie commence donc sur une note inattendue, entre appréhension et gratitude. Son récit donne à voir un pays capable de surprendre ses visiteurs dès les premières minutes, non pas par ses paysages ou ses sites historiques, mais par la chaleur humaine qui émane de ses institutions, même dans un cadre administratif. Une première impression qui, pour elle, restera gravée.