Voyage en Algérie : une amende de 24.138 euros appliquée 

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Alors que le flux de pèlerins en provenance du monde entier se prépare pour la saison de la Omra, l’Arabie saoudite vient de rappeler avec fermeté les règles encadrant l’entrée et le séjour des fidèles sur son territoire. Le ministère du Hadj et de la Omra a annoncé que la date butoir pour entrer dans le royaume dans le cadre de la Omra est fixée au 13 avril courant. Passé ce jour, aucun nouveau pèlerin ne sera admis. Par ailleurs, ceux déjà présents devront impérativement quitter le pays avant le 29 avril 2025, sans quoi ils s’exposent à des mesures strictes. Ces instructions s’appliquent à tous les voyageurs, y compris ceux optant pour un voyage Algérie – Arabie Saoudite, qui représentent chaque année une part importante des pèlerins musulmans en route pour les lieux saints.

Selon les précisions relayées par l’agence de presse saoudienne, tout séjour prolongé au-delà de la date limite constitue une infraction. Le ministère a rappelé que cette infraction est passible de sanctions sévères, imposées non seulement aux contrevenants eux-mêmes, mais aussi aux entités responsables de leur séjour. Il est désormais obligatoire pour les agences, entreprises et institutions impliquées dans l’organisation du Hadj et de la Omra de signaler immédiatement aux autorités compétentes tout pèlerin qui n’aurait pas quitté le pays dans les délais impartis. À défaut, elles s’exposent à des amendes financières substantielles, atteignant jusqu’à 100 000 riyals, soit environ 24.138 euros. Cette somme pourrait être infligée à toute entité négligente, qu’elle soit en Arabie saoudite ou dans un pays d’envoi, comme l’Algérie, si elle est reconnue coupable d’un manquement dans la déclaration des dépassements de séjour.

Voyage Algérie – Arabie Saoudite : l’importance du respect des règles

L’annonce de cette mesure, qui entre en vigueur sans exception, vise à renforcer la régulation du flux de voyageurs durant cette période particulièrement sensible. L’objectif déclaré des autorités saoudiennes est de maintenir l’ordre, la sécurité et la bonne gestion logistique des lieux saints, tout en décourageant toute forme de dépassement des règles d’immigration temporaire. D’autant plus que les autorités ne comptent pas s’arrêter là : elles ont également précisé que les sanctions financières seraient revues à la hausse en fonction du nombre de personnes concernées. Autrement dit, si plusieurs pèlerins sont en infraction, les amendes peuvent se multiplier en conséquence, représentant une pression financière significative pour les prestataires de services religieux.

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Le ministère de l’Intérieur saoudien a, quant à lui, réitéré l’importance capitale du respect des lois et règlements en matière de voyage en Arabie Saoudite, y compris depuis l’Algérie. Les entreprises chargées d’organiser les séjours des pèlerins sont tenues de faire preuve de la plus grande rigueur administrative. Elles doivent s’assurer que chaque fidèle respecte les délais autorisés et rentre dans son pays d’origine avant la date du 29 avril 2025. Le non-respect de ces directives pourrait entraîner non seulement des amendes, mais aussi, potentiellement, la suspension de licences ou d’autorisations pour opérer dans le secteur du Hadj et de la Omra.

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Ce rappel intervient dans un contexte de modernisation des procédures en Arabie saoudite, où les autorités cherchent à fluidifier la gestion des flux de visiteurs, tout en imposant un cadre plus strict pour éviter les débordements observés lors des saisons précédentes. Cette décision aura sans doute un impact direct sur les agences de voyages algériennes et les associations religieuses, qui devront ajuster leurs services pour rester en conformité avec ces nouvelles exigences. L’obligation de surveillance des dates de retour devient ainsi une responsabilité partagée, engageant la rigueur de tous les acteurs du secteur.

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À l’approche des dates limites fixées, les autorités saoudiennes rappellent donc que toute négligence, volontaire ou non, sera considérée comme une infraction réglementaire grave. Les fidèles, comme les professionnels, sont désormais avertis : tout dépassement de séjour dans le cadre de la Omra pourrait coûter très cher.