À quelques heures de l’entrée en service officielle du nouveau prestataire Capago pour la gestion des demandes de visa en Algérie, une annonce importante est venue rassurer de nombreux Algériens, souhaitant opter pour un voyage en France. Le consul général de France à Alger, Bruno Clerc, a pris la parole pour clarifier une question qui suscitait de vives interrogations : le changement de prestataire entraînera-t-il une hausse des frais de visa pour les Algériens souhaitant se rendre en France ? La réponse, attendue avec impatience, est désormais officielle. Non, il n’y aura pas de hausse des frais standards de visa, comme l’a déclaré Bruno Clerc dans une vidéo publiée sur la page de l’ambassade de France en Algérie.
Cette précision intervient dans un contexte de transition entre les anciens prestataires TLScontact et VFS Global, qui cesseront définitivement leurs activités dans les prochains jours. À partir du 8 avril 2025, Capago prendra officiellement le relais pour le traitement des dossiers de visa en Algérie. Ce changement logistique majeur avait soulevé de nombreuses inquiétudes, notamment sur la question des coûts que pourraient supporter les demandeurs. Pour répondre à ces préoccupations, le consul a entamé une série de vidéos explicatives, dans lesquelles il aborde de façon détaillée les différentes étapes de la transition et les implications concrètes pour les usagers.
Dans ses explications, Bruno Clerc a rappelé que les frais de visa se décomposent en deux parties bien distinctes. D’une part, les frais administratifs, qui sont perçus directement par le consulat de France pour le traitement du dossier, et qui restent dus même en cas de refus de visa. D’autre part, les frais de service, qui s’élèvent à 29 euros, et qui sont obligatoires pour toutes les demandes. Ces derniers représentent la rémunération du prestataire pour la gestion logistique et l’assistance fournie aux usagers. Capago, en tant que nouveau prestataire, pourra proposer une gamme de services supplémentaires, avec des tarifs différenciés selon les options choisies par les clients. Cependant, les frais de base restent inchangés, ce qui constitue une nouvelle rassurante pour de nombreux Algériens.
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Autre point évoqué par le consul, au sujet du voyage des Algériens en France : le volume des dossiers traités chaque jour par les consulats. À Alger, ce sont entre 100 et 1 200 dossiers qui sont examinés quotidiennement. Capago devra s’adapter à cette charge de travail, en maintenant un niveau de service conforme aux attentes des autorités françaises. Par ailleurs, Bruno Clerc a également souligné une donnée importante : en 2024, le nombre de visas délivrés aux Algériens a connu une augmentation de 20 %, traduisant une dynamique positive dans les relations consulaires entre les deux pays.
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En pratique, une fois le rendez-vous de dépôt confirmé, le demandeur devra s’acquitter des frais de service dans un délai de 72 heures. Ce prépaiement s’effectue exclusivement via une plateforme sécurisée en ligne. En cas de non-paiement dans les délais impartis, le créneau réservé est automatiquement annulé et remis en ligne. Le jour du rendez-vous, les frais administratifs ainsi que ceux liés à d’éventuels services additionnels (photocopies, envoi de passeport, traitement prioritaire, etc.) devront être réglés directement dans les centres Capago. Un reçu est systématiquement remis pour chaque transaction, garantissant une traçabilité totale des paiements effectués.
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L’assurance de ne pas voir les frais standards augmenter est accueillie comme une véritable bonne nouvelle pour les nombreux Algériens concernés par cette procédure, précédant leur voyage en France. Cette transition, bien qu’importante, semble donc s’organiser de manière structurée et transparente, avec une communication active des autorités françaises pour accompagner au mieux les demandeurs dans cette nouvelle phase.