Voyage en Algérie, actualités – À la veille de la haute saison estivale, les autorités algériennes entendent tourner définitivement la page des mésaventures maritimes que des milliers d’Algériens vivant en France ont vécues l’année dernière. Retards prolongés, annulations soudaines, changements fréquents de programme, services jugés médiocres à bord des navires : ces désagréments à répétition avaient semé une véritable frustration au sein de la diaspora, attachée à ses voyages estivaux vers le pays natal. Cette année, le ministère des Transports, dirigé par Saïd Sayoud, affiche une volonté ferme de mettre fin à ces pratiques jugées inacceptables, à travers une série de mesures concrètes et d’instructions précises destinées à révolutionner le secteur du transport maritime.
C’est dans ce contexte que le ministre a convoqué une réunion de coordination avec les responsables du Groupe algérien de transport maritime (Gatma), organisée dans les locaux du ministère. Cette rencontre stratégique, s’inscrivant dans le cadre des orientations du président de la République Abdelmadjid Tebboune, visait à instaurer une dynamique de réforme et de modernisation au sein de l’entreprise nationale de transport maritime. Sayoud, entouré de ses cadres et collaborateurs, a d’emblée posé les jalons de ce qu’il souhaite être une saison exemplaire, loin des turbulences de l’année précédente.
Le point de départ de cette transformation passe par la révision complète de l’état technique de la flotte. Chaque navire devra faire l’objet d’un diagnostic méticuleux avant toute opération de réparation, afin de localiser précisément les pannes et maximiser l’efficacité des interventions. Le ministre a insisté pour que les travaux de maintenance soient accélérés, mais aussi rigoureusement suivis à travers des visites fréquentes dans les ateliers concernés. Il ne s’agit pas seulement d’une exigence technique, mais d’une condition sine qua non pour garantir la sécurité et le confort des passagers. La ponctualité, élément souvent critiqué par les voyageurs, est également devenue une priorité nationale. Sayoud a exigé le strict respect du calendrier des traversées, notamment durant la saison estivale, période où les flux sont les plus intenses entre les deux rives de la Méditerranée.
Dans cette même optique, la facilité d’accès à la réservation de billets a été mise sur la table. Pour éviter les files d’attente interminables, les bugs informatiques ou encore les difficultés rencontrées par les membres de la diaspora à réserver depuis l’étranger, de nouvelles solutions doivent être mises en place pour simplifier le parcours client. Le ministre a exhorté les responsables à optimiser l’expérience utilisateur, aussi bien pour les voyageurs quittant l’Algérie que pour ceux faisant le chemin inverse depuis l’Europe, en particulier depuis la France, principal pays de résidence de la diaspora algérienne.
Le confort à bord lors de tout voyage entre la France et l’Algérie, un autre sujet brûlant, n’a pas été laissé de côté. Le ministre a rappelé que les membres des équipages doivent être pleinement mobilisés pour offrir une qualité de service irréprochable, à la hauteur des attentes des passagers. Ce service doit être perçu comme un droit par les voyageurs, et non comme un luxe. Pour y parvenir, Saïd Sayoud a également insisté sur l’introduction de méthodes de gestion modernes, capables de dynamiser les performances de l’entreprise et d’augmenter sa productivité. Ce renouveau de gestion vise à aligner les objectifs de Gatma avec les ambitions étatiques en matière de transport maritime, qui constitue désormais un pilier du dispositif de mobilité nationale et internationale.
La démarche est donc claire : éliminer les mauvaises habitudes, restaurer la confiance des usagers et faire de la traversée maritime une expérience fluide, agréable et fiable. À l’heure où les familles commencent à organiser leur retour au pays pour l’été, les nouvelles orientations données laissent entrevoir un changement tangible. Reste à voir si la réalité de cette saison estivale confirmera les promesses d’une gestion repensée. Pour les Algériens de France, souvent confrontés à des situations chaotiques les années précédentes lors de leur voyage en Algérie, l’espoir est de mise. Une chose est sûre, cette année, le mot d’ordre est donné : l’Algérie veut faire oublier les retards, les annulations et les désagréments qui ont terni son image auprès de sa diaspora.
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