Le voyage en Algérie avec certains types de véhicules sera désormais possible durant l’été 2025. C’est une décision qui tombe à point nommé pour les familles nombreuses. Selon les informations obtenues par DNAlgérie, les autorités ont officiellement approuvé l’entrée sur le territoire algérien, à bord des navires de transport de passagers, des véhicules dépassant 7 places, à condition qu’ils ne soient pas destinés à l’exportation. Jusqu’à présent, ces véhicules faisaient partie de la liste des modèles interdits dans les ports d’Alger et d’Oran, aux côtés des véhicules neufs et des véhicules de moins de 3 ans importés, sur la période s’étalant du 15 juin au 15 septembre.
La question de la mobilité pendant les vacances a toujours été au centre des préoccupations des membres de la diaspora. Beaucoup de familles algériennes résidant à l’étranger avaient exprimé leur inquiétude dès l’annonce initiale de l’interdiction des véhicules de plus de 7 places. En période estivale, le voyage en Algérie représente bien plus qu’un simple retour aux origines : c’est souvent un projet familial complexe nécessitant logistique, confort et autonomie. L’accès à ces véhicules spécifiques représente pour ces familles un moyen indispensable de déplacement une fois en Algérie. Le voyage en Algérie avec de grands véhicules, souvent choisis pour transporter plusieurs enfants, des bagages volumineux ou des personnes âgées, est une nécessité plus qu’un luxe.
Face à cette pression et aux sollicitations continues, les autorités ont réagi rapidement. Une directive urgente a été adressée aux compagnies de transport maritime impliquées dans les liaisons avec l’Algérie. Parmi elles figurent Algérie Ferries, Corsica Linea, GNV et Balearia, désormais appelées à appliquer immédiatement cette mesure exceptionnelle. L’objectif affiché est clair : soulager les familles algériennes, rendre le voyage en Algérie plus accessible, et optimiser les flux de véhicules sans nuire à l’organisation des opérations portuaires. L’enjeu est également de maintenir une fluidité dans le trafic maritime, tout en tenant compte des besoins spécifiques d’une partie importante de la population expatriée.
À travers cette initiative, le gouvernement algérien entend répondre à une demande légitime de sa communauté à l’étranger, tout en maintenant une gestion rigoureuse des infrastructures portuaires durant une saison critique. Les véhicules concernés par cette levée de restriction sont souvent des monospaces ou des minibus familiaux, non immatriculés à des fins commerciales. Il ne s’agit donc pas d’ouvrir les portes à l’importation massive de véhicules, mais plutôt de faciliter un certain type de voyage en Algérie. En pratique, cela signifie que les familles pourront embarquer avec leurs véhicules de grande capacité sans risquer un refus d’accès au port ni devoir trouver des alternatives coûteuses ou inconfortables.
Ce changement intervient dans un contexte où la demande pour les traversées maritimes est en forte hausse. L’annonce de cette nouvelle mesure devrait donc renforcer encore cette dynamique. En plus d’améliorer l’expérience des passagers, cette autorisation des véhicules à 7 places ou plus pourrait avoir un impact logistique positif en répartissant mieux les types de véhicules embarqués, ce qui pourrait indirectement alléger la charge sur les parkings portuaires et améliorer l’efficacité des embarquements.
Ainsi, le voyage en Algérie avec des véhicules adaptés aux besoins des grandes familles n’est plus un casse-tête pour cet été. Les véhicules longtemps perçus comme problématiques pour les autorités portuaires deviennent désormais des partenaires du voyage. Et ce voyage en Algérie, pour des milliers de familles venues de France, de Belgique, d’Espagne ou d’ailleurs, s’annonce un peu plus serein grâce à cette décision pragmatique. Le message est clair : l’Algérie ouvre ses portes, et ses ports, à ceux qui veulent revenir pour l’été, sans compromis sur le confort ni sur les besoins logistiques de chacun.