Le syndicat national des contrôleurs aériens, SNCTA, a officiellement annoncé l’annulation de la grève prévue le 18 septembre. Cette décision, intervenue à la veille de la mobilisation, soulage de nombreux voyageurs qui craignaient des perturbations majeures, notamment sur les lignes de voyage entre la France et l’Algérie. La grève devait toucher un grand nombre d’aéroports et risquait de compliquer les trajets pour les passagers qui effectuent régulièrement un voyage France Algérie, mais le mouvement a été reporté en raison de l’absence d’interlocuteur au gouvernement.
Le syndicat, qui représente environ 60 % des contrôleurs aériens en France, a précisé qu’il ne voyait pas l’intérêt de maintenir une grève sans possibilité de dialogue avec les nouvelles autorités. Guillaume Sintes, porte-parole du SNCTA, a expliqué que la nomination d’un nouveau Premier ministre et la constitution du gouvernement rendaient impossible toute avancée sur leurs revendications d’ici le 18 septembre. Le voyage France Algérie, comme d’autres liaisons internationales, se retrouve donc épargné par cette grève de dernière minute. Toutefois, le syndicat rappelle que ce n’est qu’un report et qu’un nouveau préavis de grève a déjà été déposé pour la période du 7 au 9 octobre.
Les revendications des contrôleurs aériens restent les mêmes : abandon des pointeuses et badgeuses, considérées comme une contrainte inadaptée à leur profession, et revalorisation salariale. Le syndicat insiste sur le fait qu’il ne mène pas de grève pour la forme, mais pour obtenir des garanties concrètes. Dans ce contexte, même si le voyage France Algérie est sauvé pour le 18 septembre, le risque de perturbations demeure bien réel au début du mois d’octobre. Les passagers qui prévoient un voyage entre la France et l’Algérie devront rester attentifs aux annonces de la DGAC et des compagnies aériennes, car une nouvelle grève pourrait à nouveau compliquer leurs trajets.
La Direction générale de l’aviation civile, qui avait anticipé une forte mobilisation des contrôleurs, a confirmé que près de 300 agents s’étaient initialement déclarés grévistes pour le 18 septembre. Une telle participation aurait conduit à une réduction significative du programme de vols, avec des conséquences directes pour les passagers. Le voyage France Algérie, très fréquenté en cette période de rentrée, aurait particulièrement été touché, compte tenu de l’importance des liaisons aériennes reliant Paris, Marseille, Lyon et d’autres villes françaises aux principales destinations algériennes. L’annulation de la grève représente donc un répit, mais la menace d’octobre continue de planer.
L’expérience des derniers mois montre à quel point ces mouvements peuvent avoir un impact considérable. En décembre 2024, plusieurs aéroports régionaux, dont Montpellier et Perpignan, avaient été paralysés par un appel à la grève du SNCTA. Cette action avait entraîné la suppression de nombreux vols et perturbé des dizaines de milliers de voyageurs. De même, en juillet, une mobilisation à l’appel de l’UNSA-ICNA et de l’USAC-CGT avait provoqué l’annulation de près de 3.000 vols en seulement deux jours, avec des répercussions qui s’étaient fait sentir bien au-delà des frontières de la France. Pour les voyageurs reliant la France et l’Algérie, chaque grève devient ainsi une source d’incertitude, car un voyage prévu de longue date peut être remis en cause à la dernière minute.
Le contexte social dans le secteur aérien reste donc tendu. Même si la grève du 18 septembre est annulée, la poursuite du mouvement début octobre annonce de nouvelles discussions difficiles entre le gouvernement et les syndicats. Les voyageurs qui planifient un voyage France Algérie devront surveiller l’évolution du calendrier syndical et prévoir des alternatives au cas où les perturbations se confirment. Les compagnies aériennes, de leur côté, s’organisent pour limiter l’impact des grèves, mais une réduction du trafic reste inévitable si le nombre de grévistes est élevé.
Pour l’instant, les passagers peuvent donc se rassurer : le voyage entre la France et l’Algérie du 18 septembre se déroulera sans perturbation majeure. Toutefois, la grève des 7, 8 et 9 octobre pourrait relancer les inquiétudes et affecter à nouveau des dizaines de milliers de personnes. Le SNCTA prévient qu’il n’exclut pas d’autres actions si ses revendications ne trouvent pas d’écho, confirmant que la tension reste entière entre les contrôleurs aériens et les autorités.