Depuis Riyad, capitale vibrante de l’Arabie Saoudite, une jeune femme franco algérienne a captivé TikTok avec une vidéo publiée le vendredi 18 avril, dans laquelle elle parlait de ses expériences de voyage. Passionnée de voyage et avide de découvertes culturelles, cette exploratrice du quotidien, d’origine algérienne, y raconte comment son identité algérienne a profondément influencé la manière dont elle a été reçue dans plusieurs pays arabes. Et son témoignage, à la fois sincère et émouvant, a trouvé un écho retentissant sur les réseaux sociaux.
« Aujourd’hui je vais vous parler du privilège d’être Algérienne », affirme d’emblée la jeune fille. « Dans tous les pays arabes que j’ai visités, à chaque fois que je me présente comme étant d’origine algérienne, le traitement est hyper différent », déclare-t-elle, avec une spontanéité touchante. Son récit ne se contente pas de lister des destinations. Il peint une fresque humaine où l’Algérie devient un passeport de cœur, un lien invisible mais puissant qui crée une proximité immédiate avec les peuples rencontrés.
Ses pas l’ont menée en Jordanie, au Qatar, au Liban, au Bahreïn, aux Émirats arabes unis, et bien sûr, en Arabie Saoudite. Partout, la même scène se répète. « Dès que je dis que je suis Algérienne, les visages s’illuminent, les regards changent, l’accueil devient chaleureux », confie-t-elle avec étonnement. Elle ne parle pas ici d’un simple accueil poli, mais d’une véritable chaleur humaine, d’un enthousiasme sincère qui transcende les frontières et les différences culturelles.
Pour elle, cette bienveillance trouve ses racines dans l’histoire de l’Algérie. « Je pense que c’est dû à l’histoire de l’Algérie », avance-t-elle simplement, mais avec une conviction qui dit tout. Une histoire marquée par la lutte contre le colonialisme, la solidarité avec les causes justes, et notamment avec celle du peuple palestinien. Une histoire qui résonne dans la mémoire collective arabe et qui semble éveiller partout un respect profond.
Durant chaque voyage, la franco algérienne a rencontré un grand nombre de Palestiniens. Des échanges intenses, nourris d’un sentiment partagé. « Ils me disent qu’ils sont pareils que nous, qu’on a la même histoire », raconte-t-elle, la voix chargée d’émotion. Ces phrases, dites avec le cœur par ceux qu’elle croise, résonnent comme des témoignages de fraternité, des mots simples mais porteurs d’un poids immense.
Ce qu’elle retient, ce ne sont pas seulement des paroles, mais des gestes qui parlent d’eux-mêmes. Des invitations à dîner lancées sans détour, des cadeaux offerts sans attente, des services rendus avec le sourire, comme s’il allait de soi d’ouvrir sa porte à une Algérienne. « Ils m’accueillent à bras ouverts, m’invitent à manger, m’offrent des trucs… », énumère-t-elle avec une sincère reconnaissance.
Et si certains pensent que ce traitement pourrait être influencé par le fait qu’elle soit une femme, elle balaie cette idée. « Tu sens qu’ils sont hyper sincères. Et ce n’est sûrement pas par rapport au fait que je suis une femme », précise-t-elle. Son genre n’explique pas cette générosité spontanée. Ce qu’elle ressent, c’est que c’est l’Algérie qu’on accueille, plus qu’une personne. Un pays qui, dans l’inconscient collectif de nombreux peuples arabes, symbolise la dignité, la résistance et le courage.
Sa vidéo a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant des milliers de vues, des commentaires chaleureux et un flot de récits similaires. De nombreux internautes, notamment issus de la diaspora algérienne, ont confirmé ses dires. Ils partagent le même étonnement joyeux, cette surprise presque enfantine face à une hospitalité qui dépasse les attentes. Des témoignages affluent, évoquant à leur tour des repas partagés, des trajets facilités, des mains tendues dès que l’identité algérienne est évoquée.
@ihsanenvoyage
Au-delà de la simple anecdote, ce témoignage fait émerger une vérité souvent ignorée : dans un monde où les frontières sont parfois synonymes de méfiance, l’identité algérienne, elle, semble ouvrir les cœurs. Cette jeune femme, sans le savoir, a mis en lumière une facette invisible mais bien réelle de la diplomatie des peuples : celle qui se joue dans les rues, les cafés, les souks, les maisons, loin des caméras et des discours officiels.
En filigrane de son récit, c’est toute une mémoire partagée qui s’exprime. Celle d’un peuple qui, sans bruit, continue d’inspirer le respect. Et cette Algérienne de France, en posant son regard curieux sur les sociétés arabophones, nous rappelle que parfois, l’histoire crée des ponts indestructibles. Il suffit de dire d’où l’on vient, et le monde peut soudain devenir un peu plus doux.
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