Zéro quota pour Air Algérie : un accord unique en son genre signé 

Air Algérie Ramadan France taxe

Dans un événement marquant le renforcement des relations bilatérales entre l’Algérie et le Qatar, le ministre des Transports algérien, Saïd Sayoud, a procédé à la signature d’un accord stratégique pour Air Algérie avec son homologue qatari, le Cheikh Mohammed bin Abdullah bin Mohammed Al Thani. Cette signature, qui s’est déroulée à Doha lors d’une visite de travail du ministre algérien, s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre les deux pays frères dans le domaine du transport aérien.

La cérémonie s’est tenue en présence d’une délégation de haut niveau du ministère algérien des Transports, illustrant le sérieux et l’importance accordés à cette nouvelle étape du partenariat algéro-qatari. Cet accord bilatéral, fruit de discussions approfondies entre les deux parties, jette les bases d’une collaboration durable et ambitieuse dans un secteur clé pour le développement économique et touristique des deux nations.

Le contenu de l’accord signé repose sur un principe fondamental : la liberté d’exploitation. Il accorde en effet aux compagnies aériennes désignées des deux pays – à savoir Air Algérie pour l’Algérie et Qatar Airways pour le Qatar – la possibilité de faire voler un nombre illimité d’avions pour le transport de passagers et de marchandises. Aucun quota, aucune restriction : cette ouverture totale du ciel constitue une avancée majeure, qui permettra d’adapter l’offre aérienne aux besoins réels du marché, de stimuler la concurrence et d’améliorer la qualité des services pour les voyageurs comme pour les opérateurs économiques.

Cet engagement fort, au-delà de ses implications techniques et commerciales, reflète une volonté politique partagée de consolider les liens entre Alger et Doha. Il s’agit de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale à travers un secteur stratégique, en phase avec les objectifs de diversification économique poursuivis par les deux pays. En rendant les échanges aériens plus fluides et plus accessibles, les autorités espèrent également attirer davantage de touristes, d’investisseurs et d’acteurs économiques, tout en facilitant la mobilité des citoyens.

Lire également : France : 6000 euros offerts aux Algériens pour un retour définitif en Algérie ?

En marge de la signature, les deux ministres ont tenu une réunion bilatérale au cours de laquelle ils ont échangé sur l’état actuel de la coopération entre l’Algérie et le Qatar dans le domaine de l’aviation civile. Cette rencontre a permis de dresser un bilan des projets en cours, de partager des visions communes pour le futur, et d’identifier les domaines où des synergies supplémentaires pourraient être développées. L’entretien a également abordé d’autres aspects du transport, en dehors de l’aérien, avec pour objectif d’élargir les axes de collaboration et de mettre en place des passerelles solides entre les infrastructures et les acteurs des deux pays.

Lire également : France : les auto-entrepreneurs algériens face à une nouvelle dépense obligatoire

L’accord signé ne se limite donc pas à un simple texte technique. Il s’inscrit dans une logique de partenariat global, orienté vers l’avenir et fondé sur la complémentarité des intérêts. Il représente aussi une opportunité concrète pour Air Algérie, qui pourra, grâce à ce nouvel espace de manœuvre, explorer de nouvelles routes, intensifier ses fréquences et se positionner de manière plus compétitive sur la scène régionale et internationale. Pour Qatar Airways, c’est également une chance de renforcer sa présence sur le marché maghrébin et d’établir de nouvelles connexions stratégiques avec le continent africain.

Lire également : Aéroport d’Alger : « la douceur employée » rend stupéfait un Français

À travers ce accord qui sera plus que bénéfique pour Air Algérie, Alger et Doha donnent un signal fort de leur engagement à construire un partenariat moderne, efficace et mutuellement bénéfique. L’ouverture du ciel entre les deux pays n’est que le premier jalon d’une coopération plus large, appelée à s’approfondir dans les années à venir.