Algérie : l’importation de ces véhicules de moins de 5 ans sera autorisé

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En Algérie, une décision attendue vient de franchir une nouvelle étape décisive. Le ministère des Transports travaille actuellement à la finalisation d’un projet de décret exécutif qui permettra l’importation de véhicules, en particulier des bus, de moins de cinq ans en Algérie. Cette initiative vise à moderniser le parc national de transport de voyageurs, un secteur stratégique pour la mobilité urbaine et interurbaine dans tout le territoire algérien. Selon le ministre Saïd Sayoud, cette autorisation d’importation de véhicules de moins de 5 ans en Algérie s’inscrit dans le cadre de l’article 112 de la Loi de finances 2024, qui a introduit des dispositions précises pour encadrer cette opération d’envergure. Les opérateurs spécialisés dans le transport de voyageurs auront ainsi la possibilité de renouveler leurs flottes grâce à l’acquisition de bus récents et conformes aux normes de sécurité et d’efficacité.

L’Algérie, à travers cette politique d’ouverture à l’importation ciblée de véhicules de moins de 5 ans, ambitionne non seulement de renforcer son réseau de transport terrestre, mais aussi de répondre aux besoins croissants induits par le développement urbain accéléré. L’extension des pôles résidentiels, la création de nouvelles villes et l’implantation d’équipements publics ont amplifié la demande pour des véhicules de transport collectif modernes et performants. Dans cette optique, l’Algérie place l’importation de véhicules, notamment les bus de moins de cinq ans, au cœur de sa stratégie de mobilité durable. Le ministère a déjà entamé des concertations avec d’autres institutions clés telles que les ministères des Finances, de l’Industrie et du Commerce, l’Entreprise de Développement de l’Industrie Automobile ainsi que le groupe Ferrovial. Ces concertations s’inscrivent dans une dynamique de coordination intersectorielle visant à garantir la disponibilité des véhicules nécessaires et à assurer un processus d’importation fluide, maîtrisé et conforme aux objectifs nationaux.

En parallèle, des propositions concrètes ont été soumises pour faciliter l’accès au financement, afin que les transporteurs puissent acheter de nouveaux véhicules avec des conditions avantageuses. Ces mécanismes, encore en cours d’étude, incluraient des crédits bonifiés, des exonérations fiscales ou des formules alternatives destinées à alléger la charge financière des professionnels du secteur. L’Algérie, en autorisant l’importation de véhicules de moins de cinq ans, veut aussi faire de cette opération un levier d’intégration de technologies propres. C’est pourquoi les autorités encouragent activement l’acquisition de véhicules hybrides et électriques dans le cadre de cette nouvelle politique. Ces modèles, plus respectueux de l’environnement, correspondent aux ambitions du pays de s’inscrire dans la transition énergétique, en lien avec les engagements internationaux en matière de climat. Le développement de stations de recharge pour véhicules électriques, déjà amorcé dans plusieurs wilayas, soutient cette vision tournée vers l’avenir.

Au-delà des véhicules eux-mêmes, l’Algérie mise également sur la qualification des ressources humaines. Le ministère des Transports entend ainsi améliorer le niveau de formation des conducteurs, afin de garantir une exploitation sécurisée et efficace des nouveaux bus importés. Ce volet est considéré comme essentiel pour accompagner la mutation du secteur et pour offrir aux usagers un service de transport fiable, moderne et conforme aux standards internationaux. L’autorisation prochaine d’importation de véhicules de moins de cinq ans représente donc un tournant stratégique pour le transport de voyageurs en Algérie. Elle conjugue renforcement des infrastructures, innovation technologique et soutien aux professionnels. Cette mesure, qui concerne exclusivement les bus, est perçue comme une réponse adaptée aux exigences actuelles du marché et comme une opportunité pour faire évoluer en profondeur le visage du transport collectif algérien.

Grâce à cette initiative, l’Algérie espère améliorer durablement la mobilité de ses citoyens tout en assurant une meilleure gestion de son parc roulant. L’importation de véhicules, dans ce contexte, devient un instrument de développement structurant. En intégrant des véhicules récents et performants dans ses circuits de transport, l’Algérie s’inscrit dans une logique de modernisation concrète et mesurable, à même de transformer le quotidien de millions d’usagers à travers le territoire.