Actualités – Le président algérien Abdelmadjid Tebboune souhaite vivement la création d’un Facebook « Made in Algeria«
Lors d’une déclaration faite devant les députés de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), le Ministre de la Communication, Mohammed Lagaab, a confirmé un intérêt marqué des autorités algériennes pour la mise en place d’une plateforme locale de réseaux sociaux. Cette révélation souligne l’engagement du plus haut niveau politique en faveur du lancement d’une alternative algérienne aux réseaux sociaux mondiaux.
En répondant aux préoccupations des députés concernant le projet de loi sur la presse écrite et électronique, Lagaab a exprimé un soutien fort en faveur de la création d’une plateforme de réseaux sociaux algérienne. Il a souligné que cette initiative n’était pas simplement une réflexion des députés, mais bien une priorité pour la direction supérieure du pays. De plus, il a mis en lumière l’importance accordée par le Président de la République à cette question, soulignant que des directives avaient été données pour avancer dans cette voie.
Lagaab a mis en exergue le fait que de nombreux pays possédaient leurs propres plateformes de réseaux sociaux, soulevant ainsi la question de pourquoi les Algériens ne pourraient-ils pas avoir leur propre plateforme de réseaux sociaux. Cette idée, bien que novatrice, suscite de vives réflexions quant à la nécessité d’une souveraineté numérique et culturelle.
La création d’une plateforme de réseaux sociaux locale pourrait revêtir un rôle essentiel en favorisant la communication au sein de la société algérienne. De plus, elle pourrait être un moyen de promouvoir la culture et les valeurs du pays à l’échelle mondiale. En effet, ces plateformes servent souvent de vitrine culturelle pour un pays, permettant de diffuser ses coutumes, ses traditions et ses idéaux.
La proposition d’un « Facebook Made in Algeria » par le président Tebboune s’inscrit dans une dynamique mondiale où de plus en plus de nations cherchent à développer des alternatives locales aux géants des réseaux sociaux, souvent basés dans d’autres pays. Cette démarche permettrait à l’Algérie de contrôler son propre écosystème numérique, tout en préservant son identité culturelle et en assurant une utilisation plus sécurisée des données personnelles des utilisateurs.
Cependant, cette initiative soulève également des défis majeurs. La création d’une plateforme de réseaux sociaux requiert des ressources considérables, tant financières que technologiques. Elle implique la mise en place d’infrastructures solides, des mesures de sécurité efficaces et une interface conviviale pour attirer et retenir les utilisateurs. De plus, la compétition avec des plateformes bien établies exige une stratégie marketing et un contenu attrayant pour conquérir les utilisateurs.
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