La récente agitation autour du sort du terminal 1 de l’aéroport international d’Alger a semé le doute et l’incertitude parmi les voyageurs et les observateurs. Des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux ont suggéré une possible fermeture de l’ancienne aérogare, entraînant ainsi un déplacement massif des vols vers le nouveau terminal 4. Cependant, une annonce importante faite par Mokhtar Said Mediouni, le PDG de l’aéroport d’Alger, a clarifié la situation et ouvert la voie à une nouvelle approche audacieuse.
« On va ouvrir des commerces au niveau de l’ancien terminal de l’aéroport d’Alger, et créer une vie économique, et ce pour profiter de tout l’espace qu’on a. Ce n’est pas parce qu’on a ouvert une nouvelle aérogare, qu’il faudrait fermer l’ancienne. », a affirmé le PDG de la société de gestion de l’aéroport d’Alger.
L’idée même de fermer définitivement le terminal 1 aurait pu susciter des inquiétudes quant à l’avenir de cette infrastructure emblématique. Cependant, la décision de M. Mediouni d’ouvrir des commerces dans l’ancienne aérogare témoigne d’une vision novatrice et tournée vers l’avenir. Plutôt que de laisser cet espace précieux inutilisé, l’aéroport d’Alger cherche à exploiter son plein potentiel en créant un hub économique dynamique.
L’annonce de l’ouverture de commerces dans le terminal 1 représente bien plus qu’une simple décision opérationnelle. C’est une déclaration d’intention audacieuse, affirmant que l’aéroport d’Alger est déterminé à tirer parti de chaque centimètre carré de son infrastructure. En ouvrant des boutiques dans l’ancienne aérogare, l’aéroport d’Alger crée un espace où les voyageurs peuvent non seulement passer leur temps entre les vols, mais aussi profiter d’une expérience de magasinage unique.
La décision de maintenir ouvert le terminal 1 est également un témoignage de respect envers l’histoire et le patrimoine de l’aéroport d’Alger. Cette ancienne aérogare a été le témoin de nombreuses histoires de voyage et d’aventure au fil des ans, et il est réconfortant de savoir qu’elle continuera à jouer un rôle actif dans la vie de l’aéroport.
Terminal 1 et terminal 4 de l’aéroport d’Alger : un député s’insurge
L’aéroport international d’Alger, une plaque tournante majeure pour les voyageurs entrant et sortant du pays, est au cœur d’un débat croissant concernant les défis rencontrés par les passagers, en particulier en ce qui concerne les procédures de contrôle. Lors d’une récente interview accordée à TSA, le député de l’émigration, Abdelouahab Yagoubi, a soulevé des préoccupations majeures concernant les formalités et les retards observés à l’aéroport, mettant en lumière les obstacles auxquels sont confrontés les passagers.
Selon Yagoubi, l’une des principales préoccupations concerne le nombre de points de contrôle à l’aéroport d’Alger, qui s’élève à quinze. Ces multiples contrôles, bien que conçus pour garantir la sécurité des passagers, entraînent des retards importants et une expérience de voyage désagréable. Les voyageurs doivent passer par une série de vérifications de sécurité, de contrôles de passeports et de douanes, ce qui prolonge considérablement leur attente avant l’embarquement.
Cette situation a conduit à des frustrations généralisées parmi les voyageurs, certains dénonçant des files d’attente interminables et des délais d’embarquement excessifs. Ces retards et formalités prolongées peuvent avoir un impact négatif sur l’expérience de voyage, rendant le processus stressant et fatigant, en particulier pour ceux qui ont des correspondances ou des horaires serrés.
Le député a également comparé la situation à celle d’autres pays, soulignant les différences frappantes entre les expériences de voyage en Algérie et ailleurs. Il a cité l’exemple du port de Marseille, où les passagers peuvent accéder rapidement à l’autoroute depuis le garage du bateau, mettant en évidence les défis spécifiques auxquels sont confrontés les voyageurs en Algérie.
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