Aéroport de Paris Roissy : une responsable fait porter le chapeau aux Algériens 

Aéroport de Roissy Algériens

À l’aéroport de Paris Roissy, les va-et-vient incessants des voyageurs témoignent d’une activité intense, rythmée par des départs pressés, des retrouvailles émues et des formalités strictes. Dans ce ballet quotidien, les périodes de forte affluence révèlent parfois des tensions inattendues, comme en témoigne une déclaration récemment faite à la rédaction de DNAlgérie par une responsable franco-algérienne. Selon ses propos, une part importante des désagréments enregistrés au niveau du dépose-minute de l’aéroport de Paris Roissy serait due au comportement de certains Algériens. Cette affirmation, lancée avec fermeté, met le doigt sur une réalité logistique souvent négligée par les usagers.

Elle déclare ainsi : « Je remarque une tendance fâcheuse parmi de nombreux Algériens, notamment pendant les périodes de rush à l’aéroport de Paris Roissy. Ce sont les plus nombreux à se plaindre au dépose-minute, alors que c’est de leur faute. Ils se garent à la fin du dépose-minute puis se retrouvent coincés dans les bouchons, et dépassent la période autorisée de 10 minutes. Donc, ils sont obligés de passer à la caisse et de payer 1 euro par minute supplémentaire. » Ces propos ont rapidement suscité l’attention, car ils pointent une situation vécue par de nombreux voyageurs, mais rarement abordée avec autant de clarté. L’aéroport de Paris Roissy, qui accueille chaque jour des milliers de passagers, voit passer un nombre considérable de ressortissants algériens, surtout pendant les vacances scolaires et les fêtes religieuses.

Selon cette responsable, les Algériens seraient souvent les plus affectés par les contraintes du dépose-minute, non pas en raison d’un traitement particulier, mais plutôt à cause de leur manière d’utiliser cette zone. En se plaçant à l’arrière du quai de dépose, ils se retrouvent prisonniers du flot de véhicules et manquent de réactivité, ce qui allonge leur temps d’arrêt. Cette mauvaise stratégie leur coûte alors cher, car une fois les 10 minutes réglementaires écoulées, la tarification devient automatique et implacable. La logique financière appliquée à Roissy ne fait pas de distinction : toute minute supplémentaire est facturée, quel que soit le motif.

La responsable poursuit : « La solution est simple ! Mettez-vous tout devant au niveau du dépose-minute, comme ça vous sortez très rapidement. » Ce conseil, aussi élémentaire qu’efficace, met en lumière une différence d’approche entre les usagers. À l’aéroport de Paris Roissy, les Algériens pourraient, selon elle, éviter bien des désagréments en adoptant une stratégie plus avisée. Mais cette remarque, bien qu’apparemment pratique, soulève aussi des interrogations sur l’accès à l’information, l’accompagnement des usagers et la compréhension des règles de circulation autour de Roissy.

Dans le contexte des échanges fréquents entre la France et l’Algérie, les flux de passagers entre Roissy et les villes algériennes sont parmi les plus intenses. Les Algériens qui passent par Roissy sont nombreux à vivre des situations similaires, où le stress du voyage se mêle à des contraintes de stationnement parfois mal comprises. La déclaration de cette responsable relance donc le débat sur la nécessité d’adapter les infrastructures et la signalisation, tout en appelant aussi les voyageurs, notamment les Algériens, à mieux préparer leur passage par les zones sensibles de l’aéroport de Paris Roissy.

Il ne s’agit pas ici de stigmatiser, mais de relater un constat fait sur le terrain. À Roissy, où les flux de véhicules sont particulièrement denses, chaque minute compte, et une mauvaise décision peut entraîner une chaîne de complications. Les Algériens qui empruntent Roissy pour se rendre au pays ou revenir en France sont souvent accompagnés de proches, chargés de valises, pressés par le temps. Dans ce contexte, le positionnement dans la file de dépose-minute, souvent vu comme un détail, peut faire toute la différence.

La situation rapportée par cette responsable met en lumière une réalité complexe, faite d’habitudes, de méconnaissance des règles locales et d’un besoin urgent de fluidifier les opérations dans les grandes plateformes aéroportuaires. À Roissy, les Algériens sont nombreux, et ce simple fait rend leur comportement plus visible, plus exposé à l’analyse. Pour éviter d’être à nouveau montrés du doigt, il ne reste peut-être qu’à appliquer ce conseil simple : se positionner intelligemment, et respecter les consignes.