Dans une dynamique résolument tournée vers la modernisation et l’optimisation des espaces disponibles, l’aéroport international Houari Boumédiène d’Alger s’apprête à accueillir deux nouvelles activités commerciales qui viendront enrichir l’expérience des passagers.

Alors que l’espace Duty Free est annoncé pour une ouverture imminente vers la fin du mois d’avril, la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger (SGSIA) poursuit ses efforts pour tirer le meilleur parti de l’ensemble des zones commerciales disponibles au sein de l’aérogare. C’est dans cette optique que la SGSIA a lancé, en date du dimanche 6 avril, un nouvel avis d’appel d’offres public destiné à attirer des partenaires commerciaux intéressés par l’exploitation de services spécifiques dans le Terminal 2.

Le document précise clairement les contours de cette nouvelle initiative relative à l’introduction de nouvelles activités à l’aéroport d’Alger. Il s’agit de la mise à disposition de plusieurs espaces destinés à accueillir des distributeurs automatiques, ainsi que deux stands de restauration rapide. Plus précisément, la SGSIA propose aux candidats de se positionner sur l’attribution de surfaces commerciales prévues pour l’exploitation de distributeurs automatiques proposant des boissons chaudes, des boissons fraîches ainsi que des snacks, une offre qui vise à répondre aux attentes des passagers en quête de rapidité et de praticité, qu’ils soient en transit ou en attente de leur vol. Ce type de service, qui a déjà prouvé son efficacité dans de nombreux aéroports à travers le monde, pourrait rapidement devenir un point de repère incontournable pour les voyageurs fréquents comme pour les visiteurs occasionnels.

En parallèle, deux espaces supplémentaires ont été identifiés à l’extérieur du Terminal 2 pour accueillir des stands de restauration rapide. Ces structures légères mais stratégiquement positionnées ont vocation à offrir une solution alimentaire rapide aux usagers de l’aéroport, sans qu’ils aient nécessairement à franchir les contrôles de sécurité ou à se diriger vers l’intérieur du terminal. Ce dispositif vise donc à fluidifier le parcours du voyageur tout en diversifiant l’offre commerciale en périphérie de l’infrastructure aéroportuaire. Un choix qui reflète également une compréhension accrue des besoins des accompagnateurs et des visiteurs, souvent en quête d’une pause conviviale ou d’un repas rapide sans obligation d’embarquer.

Les opérateurs économiques intéressés par cette opportunité sont invités à soumettre leurs candidatures directement auprès de la direction de l’aéroport. Aucune date limite n’a encore été communiquée pour le dépôt des dossiers, mais l’appel d’offres stipule que l’attribution se fera dans le cadre d’une évaluation rigoureuse basée sur la qualité du service proposé, la capacité logistique du soumissionnaire ainsi que sa conformité aux normes imposées dans un environnement aussi sensible que celui d’un aéroport international.

Ces nouvelles activités commerciales s’inscrivent dans une logique portée par la SGSIA, celle de transformer l’aéroport d’Alger en une véritable plateforme multimodale, moderne et adaptée aux standards internationaux. L’introduction de ces deux nouveaux types de commerce intervient à un moment où le trafic aérien reprend de la vigueur, stimulé notamment par l’augmentation des dessertes, le retour progressif des voyageurs d’affaires, des touristes et des membres de la diaspora. Le Terminal 2, qui assure notamment une part importante des vols domestiques, bénéficie ainsi d’une attention particulière de la part des gestionnaires de l’aéroport, soucieux d’aligner la qualité des services terrestres à celle des prestations aériennes.

Il ne s’agit pas seulement d’améliorer le confort des passagers, mais aussi d’attirer les investissements privés dans un cadre sécurisé et réglementé, tout en générant de nouvelles sources de revenus pour l’aéroport. L’exploitation commerciale des surfaces disponibles devient ainsi un levier stratégique majeur dans le développement des infrastructures aéroportuaires. Cette démarche, bien que discrète, pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont les espaces publics sont gérés, valorisés et mis au service du voyageur.

Avec ces nouvelles initiatives, l’aéroport d’Alger poursuit sa mue, visant une meilleure attractivité commerciale et un renforcement de ses services périphériques. Les prochaines semaines permettront de connaître l’identité des opérateurs retenus, et surtout, de voir ces nouveaux points de vente prendre forme et entrer en activité, ajoutant une touche de modernité et de fonctionnalité à un espace qui, progressivement, se transforme pour mieux accueillir le monde.

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