Les voyageurs qui prennent leurs vols depuis l’aéroport international d’Alger vers différentes destinations à l’étranger sont désormais avertis : il est indispensable de se présenter à l’enregistrement bien à l’avance. L’avertissement vient directement du député de la diaspora algérienne, Farés Rahmani, qui a publié une vidéo sur sa page Facebook.
Dans son message, l’élu explique qu’un grand nombre de passagers présents à l’aéroport international d’Alger ont raté leurs vols, faute d’être arrivés suffisamment tôt. L’annonce, qui a rapidement circulé, met en lumière une situation préoccupante qui touche particulièrement les voyageurs algériens de la diaspora en transit par Alger pour rejoindre leur pays de résidence.
Lors de sa visite d’inspection à l’aéroport international d’Alger, le député Farés Rahmani a pu constater par lui-même une activité inhabituelle au sein de l’aérogare. Le flux de voyageurs était particulièrement dense et de nombreux passagers en partance pour leurs vols n’ont pas réussi à embarquer. Selon lui, la principale raison tient au fait que plusieurs voyageurs sont arrivés trop tard pour accomplir les formalités obligatoires, ce qui a conduit à des retards, des files d’attente prolongées et, dans certains cas, à la perte pure et simple de leurs vols.
Dans sa vidéo, le parlementaire insiste : « Beaucoup de gens à l’aéroport d’Alger ont raté leurs vols ». Le constat est direct et sans appel, puisqu’il s’appuie sur des situations vécues par des dizaines de voyageurs. Pour y remédier, il conseille aux passagers de se présenter le plus tôt possible à l’aéroport d’Alger avant l’heure de départ de leurs vols, afin d’éviter de se retrouver bloqués à la porte d’embarquement. Il précise également que ce conseil s’adresse en particulier aux Algériens établis à l’étranger, venus passer quelques semaines de vacances en Algérie et qui repartent désormais pour retrouver leur pays de résidence.
La situation observée par le député reflète un phénomène récurrent dans les grands aéroports durant les périodes de forte affluence. L’aéroport international d’Alger, principal hub aérien du pays, connaît souvent une surcharge en été et à la rentrée, notamment lorsque les familles algériennes de France, d’Espagne, du Canada ou encore du Royaume-Uni repartent après leurs séjours. Le volume important de passagers conjugué aux procédures de sécurité et aux contrôles administratifs explique que les files d’attente s’allongent, augmentant le risque de manquer ses vols.
Farés Rahmani a souligné l’importance de rester vigilant, en rappelant qu’« il faut faire gaffe ces jours-ci » et « se rendre toujours à l’avance à l’aéroport ». Ce message résonne comme un avertissement à l’ensemble des voyageurs, car il ne s’agit pas seulement d’un désagrément ponctuel mais bien d’un risque réel de perdre ses vols au départ de l’aéroport d’Alger. Les compagnies aériennes, qu’elles soient nationales comme Air Algérie ou étrangères, appliquent strictement les règles de fermeture de l’enregistrement et de l’embarquement, ce qui ne laisse aucune marge aux retardataires.
Pour de nombreux voyageurs, rater leurs vols au départ de l’aéroport d’Alger peut avoir des conséquences importantes : perte financière liée au billet non remboursable, obligations professionnelles manquées, rendez-vous médicaux différés ou même retards administratifs pour les étudiants. Ces désagréments sont d’autant plus marqués que certaines destinations n’offrent pas plusieurs vols par jour, obligeant les passagers à patienter parfois plusieurs jours avant de trouver une place disponible.