Aéroport international d’Alger : une embrouille éclate pour des épices

Aéroport international Alger épices

L’aéroport international d’Alger, déjà connu pour son agitation habituelle, a récemment été le théâtre d’une situation pour le moins inhabituelle : une dispute entre une voyageuse et une policière concernant des épices. Cette anecdote surréaliste, partagée par la voyageuse sur un forum dédié aux voyages, a suscité des réactions diverses et a mis en lumière une possible confusion quant aux règles de transport des épices à bord des avions.

« J’ai acheté des épices à Alger, à savoir du Cumin, Ras El Hanout, et plein d’autres que j’ai mis dans ma valise cabine. La policière exerçant au niveau de l’aéroport international d’Alger à la fouille a voulu me les confisquer car c’est « interdit », d’après elle. J’ai insisté et j’ai donc réussi à les récupérer je n’étais pas d’accord, j’en ai jamais entendu parler. « , a détaillé la voyageuse.

Ainsi, selon le récit de l’Algérienne de France, elle avait acheté diverses épices, dont du Cumin et du Ras El Hanout, qu’elle avait rangées dans sa valise cabine. Lors du contrôle de sécurité à l’aéroport d’Alger, une policière aurait tenté de confisquer ses épices, affirmant que leur transport était interdit. Toutefois, la voyageuse aurait insisté et finalement réussi à récupérer ses épices, contestant cette mesure qu’elle n’avait jamais rencontrée auparavant.

L’histoire a immédiatement suscité des réactions parmi les membres du forum. Certains ont partagé leurs propres expériences sans incident avec le transport d’épices, tandis que d’autres ont exprimé leur étonnement face à cette situation. Un douanier a même apporté un éclaircissement, affirmant que le transport d’épices en cabine était interdit et qu’ils devraient être placés en soute.

« Moi, j’ai toujours ramené les épices, jamais eu de problème. « , a réagi une internaute. « Je viens de rentrer, j’ai fait Oran-Lyon, je n’ai pas eu de problèmes. J’ai ramené plein d’épices, mais en bagages en soute. », a réagi une autre internaute.  » C’est interdit. Il faudrait envoyer toutes les poudres et toutes sortes d’épices en soute. « , a précisé un douanier.

Pour démêler le vrai du faux, on a cherché des informations auprès des compagnies aériennes. Sur le site d’Air Algérie, aucune mention n’a été trouvée concernant une interdiction spécifique sur le transport d’épices. Cependant, Air France a apporté des précisions sur cette question, expliquant que les poudres, y compris les épices, étaient autorisées en cabine et en soute. Ils ont souligné une restriction particulière pour les vols à destination des États-Unis, où les poudres en quantité supérieure à 350 ml doivent être placées en soute.

Aéroport international d’Alger, transport d’épices : précisions d’Air France

Les poudres comprennent notamment : farine, sucre, café moulu, épices, lait en poudre, cosmétiques, sable, poudres à usage médical, nourriture pour bébé, etc.
En cabine : oui (voir ci-dessous le cas particulier des États-Unis). En soute : oui. Accord préalable : non.

Pour les vols à destination des États-Unis, le transport de produits sous forme de poudre, en quantité supérieure à 350 ml, est interdit en cabine. Les poudres en quantité supérieure doivent être placées dans les bagages en soute.

Exceptions : sont autorisées les poudres à usage médical sur prescription, la nourriture pour bébé, les cendres funéraires, ainsi que les poudres achetées hors taxes, placées dans un sac scellé (STEB). », a détaillé Air France.

Bagages : la confusion règne

Cette confusion soulève des questions sur la clarté et la cohérence des règles de transport des compagnies aériennes, ainsi que sur la formation du personnel de sécurité dans les aéroports. Alors que les voyageurs cherchent à respecter les règlements en matière de sécurité, il est essentiel que les directives soient communiquées de manière transparente et uniforme.

En outre, cette anecdote met en lumière l’importance pour les voyageurs de se renseigner sur les règles spécifiques de transport des compagnies aériennes avant leur voyage, en particulier lorsqu’ils transportent des articles sensibles ou inhabituels. Une meilleure sensibilisation et des communications claires peuvent contribuer à éviter de telles situations de confusion et d’incertitude à l’avenir.

Au final, l’incident relatif au transport d’épices à l’aéroport international d’Alger rappelle l’importance de la clarté et de la cohérence dans les règles de transport aérien, ainsi que la nécessité pour les voyageurs d’être informés et préparés avant leur départ. Espérons que cette anecdote servira de leçon et encouragera les compagnies aériennes et les autorités aéroportuaires à améliorer leurs pratiques et leurs communications pour garantir une expérience de voyage sûre et sans tracas pour tous.

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