Les voyageurs, notamment les Algériens de France, doivent se préparer à une mauvaise surprise au niveau des aéroports de Paris. Un nouveau préavis de grève pour les journées du 11, 12 et 13 juin a été déposé par l’Unsa-Icna, un syndicat de contrôleurs aériens, à l’aéroport d’Orly. Cette grève vise à réclamer des recrutements supplémentaires pour améliorer les conditions de travail des contrôleurs.
L’Unsa-Icna, le deuxième syndicat en matière de représentativité chez les contrôleurs aériens, critique la signature d’un accord fin avril entre la direction générale de l’aviation civile (DGAC) et le syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA). Cet accord prévoit diverses mesures, notamment salariales, pour accompagner la refonte du contrôle aérien en France. Toutefois, l’Unsa-Icna et l’Usac-CGT, des syndicats minoritaires, ont rejeté cet accord.
Pour l’Unsa-Icna, cet accord représente une « forte dégradation des conditions de travail des contrôleurs aériens » sans résoudre les problèmes d’effectifs. Le syndicat réclame notamment « des effectifs pour pouvoir armer les positions de contrôle et être en capacité d’isoler rapidement un appareil en difficulté sur une fréquence. Pour Orly, cela représente deux sorties ENAC supplémentaires par an de 2025 à 2029. »
De son côté, le SNCTA, le syndicat majoritaire avec 60 % des voix, a dénoncé ces mouvements de grève initiés par des organisations syndicales minoritaires, entraînant des perturbations, notamment à l’aéroport d’Orly. Le SNCTA s’est désolidarisé de ces préavis, dénonçant une forme de « désinformation et d’instrumentalisation politique » qui constitue « un déni de démocratie sociale suite à l’accord majoritaire signé ».
Le mécontentement de l’Unsa-Icna n’est pas nouveau. Ce syndicat avait déjà appelé à une grève les 25 et 26 mai à l’aéroport de Paris-Orly, entraînant l’annulation de 70 % des vols. Cette nouvelle grève des 11, 12 et 13 juin risque d’avoir des conséquences similaires, perturbant gravement le trafic aérien et causant des désagréments importants pour les voyageurs, y compris ceux en provenance ou à destination de l’Algérie.
Pour les Algériens de France, cette situation au niveau des aéroports de Paris est particulièrement préoccupante. Beaucoup d’entre eux prévoient de rentrer en Algérie pendant la période estivale pour passer du temps avec leurs familles. Les grèves à répétition et les annulations de vols risquent de perturber ces plans, ajoutant du stress et des incertitudes à leurs voyages.
La question des effectifs des contrôleurs aériens est cruciale pour assurer la sécurité et l’efficacité du trafic aérien. Le syndicat Unsa-Icna insiste sur la nécessité d’augmenter les effectifs pour éviter des situations potentiellement dangereuses et améliorer les conditions de travail des contrôleurs. Ces revendications soulèvent des enjeux importants pour la gestion du contrôle aérien en France et la qualité du service offert aux passagers.
En attendant une résolution de ce conflit, les voyageurs sont invités à se tenir informés des développements et à prévoir des alternatives pour leurs déplacements. Les autorités aéroportuaires et les compagnies aériennes travaillent à minimiser les perturbations, mais les passagers doivent rester vigilants et flexibles dans la gestion de leurs plans de voyage.
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